On pense toujours que les gens du XVIIIe se marient jeunes, à l'image des princes et princesses qui, eux se marient très jeunes. Or la réalité est très différente lorsqu'il ne s'agit pas de politique internationale.
Il y a trois caractéristiques dominantes :
- le mariage est très majoritaire bien que certaines catégories ne se marient pas comme le Clergé et les religieux, et que certaines familles poussent leurs enfants à ne pas se marier afin de ne pas mettre en cause le partage des terres, de la fortune et de l'héritage.
- 8 % ne se marient pas.
90 % se marient.
Il existe des ménages de célibataire en ville et quelques uns en campagne. Mais le péché de chair est un péché mortel, il faut donc se marier. Pour les 8 % des non mariés, certains ont une vie conjugale qui est tolérée si elle est discrète, et vivent ainsi en concubinage (...)
[...] La nuptialité et les mariages. Les naissances sont très minoritaires hors mariages. Les mariés sont unis devant le prêtre pour la vie, l'acte est indissociable et enregistré dans les registres paroissiaux. I. Le modèle matrimoniale. On pense toujours que les gens du XVIIIe se marient jeunes, à l'image des princes et princesses qui, eux se marient très jeunes. Or la réalité est très différente lorsqu'il ne s'agit pas de politique internationale. Il y a trois caractéristiques dominantes : - le mariage est très majoritaire bien que certaines catégories ne se marient pas comme le Clergé et les religieux, et que certaines familles poussent leurs enfants à ne pas se marier afin de ne pas mettre en cause le partage des terres, de la fortune et de l'héritage. [...]
[...] Le reste des mariages s'opèrent avec les villages limitrophes. Pour éviter les risques de mariages consanguins, des mesures sont prises, il est alors interdit d'épouser des personnes de sa famille sur quatre générations. Cependant, comme toujours dans la pratique, il existe des moyens de contourner cette règle : - on peut l'ignorer, notamment dans les petits villages où l'on connaît peut ses ancêtres, d'où l'utilité des bans trois semaines avant le mariage ce qui laisse le temps à quiconque saurait de se manifester, - ou si l'on connaît son lien généalogique, on peut demander une dispense à la règle. [...]
[...] L'officialisation : accord parentale et demande en mariage. Le jeune homme fait sa demande au père ou au tuteur de la fille par l'intermédiaire d'un messager, ou directement en personne. Si le père de la jeune fille lui demande de s'asseoir près du feu, c'est qu'il est accepté en tant que gendre, il a désormais droit de fréquenter la maison et de participer aux veillés, où les amoureux sont laissés au fond de la pièce pour plus d'intimité. Les accordailles : un repas et une cérémonie laïque où le jeune homme donne des gages (bagues). [...]
[...] On y définit le douaire, c'est à dire la rente que recevra la femme si jamais elle devient veuve. Dans les pays coutumiers (Nord), le contrat de mariage ne concerne que le gens aisés et riches. On y prévoit se qui doit être apporté par les deux familles bien que l'homme ne soit pas propriétaire des biens de la femme. Se sont les enfants qui en sont héritiers. Cependant, c'est l'homme qui gère tous les biens, ceux de la femme ainsi que les siens. [...]
[...] Les rites de fécondité : - l'aiguillette ne doit surtout pas être nouée durant l'acte du mariage signe d'impuissance - l'anneau doit être enfoncé vite et fermement pour montrer l'autorité de l'homme sur la femme - les grains de blé qui sont lancés sur le couple est un symbole de fécondité - pendant le banquet, lorsque le couple se retire, les autres font beaucoup de bruit, et au matin les matrones viennent vérifier le sang sur les draps de la nuit. Le mariage marque le passage du monde des enfants à celui de l'adulte installé. Cependant, l'étape qui clos le rituel est la naissance d'un enfant, considéré comme le consentement de Dieu. [...]
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