Une nouvelle ère, moins menacée par la terreur, plus forte dans la recherche de la justice et plus sûre dans la quête de la paix » : voici l'idéal du monde que George H. Bush présente en 1990. A la sortie de la Guerre froide, grâce à la disparition du monde bipolaire, cette vision du monde est en effet rendue possible. Les tensions sont retombées, et l'ONU, principale organisation luttant pour la paix mondiale, n'est plus entravée par le conflit américano-soviétique (les Etats-Unis et l'URSS ont tous les deux le droit de veto sur les décisions prises au Conseil de sécurité). Les Etats-Unis, ainsi devenus seule superpuissance à dominer le monde, souhaitent alors instaurer un « nouvel ordre mondial », basé sur la paix. Cependant, les conflits et tensions persistent, ainsi que les disparités économiques entre les différentes zones du globe qui sont un nouvel obstacle à la réalisation de ce rêve.
Pourquoi peut-on dire que les relations internationales évoluent entre hyperpuissance et monde multipolaire depuis 1991 ? Nous allons répondre à cette problématique en définissant l'hyperpuissance américaine et le nouvel ordre mondial, en expliquant la remise en cause de cet équilibre, ainsi qu'en étudiant l'apparition d'un monde multipolaire.
Après la disparition du bloc soviétique, les Etats-Unis jusqu'alors qualifiés « superpuissance », sont selon H. Védrine devenus une « hyperpuissance ». La différence entre les deux notions tient dans le fait que dès lors, ils n'exerçaient plus leur suprématie seulement d'un point de vue militaire, comme c'était le cas durant la Guerre froide, mais dans tous les domaines. A titre d'exemple de leur suprématie, on peut citer le dollar qui a longtemps été la monnaie de loin la plus utilisée au monde, ainsi que le fait que les Etats-Unis reçoivent 30% des échanges scolaires internationaux annuels, ou bien encore que la moitié des 500 premières multinationales mondiales sont américaines, dont les plus grandes firmes informatiques au monde (Microsoft, Apple, Google, ...). Cette suprématie leur vaut aujourd'hui d'agir souvent de façon unilatérale (attitude d'un Etat agissant seul sur la scène internationale, sans la prise en compte d'autres avis) (...)
[...] Ceci a conduit à l'intervention des Etats-Unis, aidés de l'ONU, en Afghanistan. De même, en 2003, ils attaquent l'Irak, pays accusé de soutenir le réseau terroriste Al-Qaïda et soupçonné à tort de violer le traité de non-prolifération des armes nucléaires. Cependant, cette dernière intervention se fait sans l'aide de l'ONU, la France ayant posé son veto lors de la décision au conseil de sécurité. Peu avant l'entrée en guerre des Etats-Unis contre l'Irak, en 2003, la notion de lutte contre un axe du mal apparut, inventée par l'administration du président George W. [...]
[...] La suprématie de la technologie américaine ne peut cependant pas être remise en cause, les Etats-Unis étant les plus avancés au monde dans la plupart des domaines. Comme exemple d'actualité, on peut parler de toutes les firmes informatiques américaines mondialement connues, Google, Microsoft, Apple, Facebook, Electronic Arts, etc. ne connaissant quasiment aucune concurrence étrangère, mais étant nécessaire au monde d'aujourd'hui, monde informatisé et interconnecté. Ensuite, politiquement, les membres de l'U.E. ont montré à plusieurs reprises des difficultés à s'entendre politiquement ; par exemple, seules la France et l'Allemagne étaient contre l'engagement de l'ONU dans la guerre en Irak, en 2003, parmi les 15 états alors membres. [...]
[...] Ce mouvement a lutté contre la domination occidentale (principalement Europe et Etats-Unis), ce qui permit le fait qu'aujourd'hui, quatre républiques soient dites islamistes : celles du Pakistan, de Mauritanie, d'Afghanistan et d'Iran. Il est également important de noter que ce mouvement a la volonté de s'étendre au monde, de se mondialiser. En effet, la constitution-même de la république d'Iran le stipule clairement : l'armée de la République et le corps des Gardiens de la Révolution seront chargés [ ] de l'expansion de la loi de Dieu dans le monde (extrait de la Constitution iranienne de 1979). [...]
[...] De plus, la population du Moyen-Orient est souvent pauvre, manquant même parfois d'eau potable : il n'est pas rare que des conflits éclatent pour y avoir accès, essentiellement au niveau des frontières. Ensuite, il est important de savoir que cette région possède en sous-sol la plus grande réserve mondiale de pétrole les gouvernements luttent alors pour s'approprier des gisements d'or noir. La grande quantité de cette denrée devenue rare attire également la convoitise des Etats-Unis, de loin les premiers consommateurs au monde de pétrole de la consommation pétrolière mondiale). [...]
[...] De plus, comme tout autre pays, cette organisation est impuissante à prévenir les conflits, qu'elle ne peut alors dans certains cas que juger (c'est le cas du génocide des Tutsi, au Rwanda, jugé en 1994, qui cumule 800.000 victimes). De même, le fait que l'ONU siège actuellement à New-York, et donc aux Etats-Unis, dérange une partie de la communauté internationale. En effet, placer dans la principale puissance mondiale une telle organisation pourrait permettre au gouvernement américain de conserver une certaine influence sur cette dernière. Un terrain plus neutre politiquement aurait sous doute été moins critiqué. [...]
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