noblesse, XVIe et le XVIIIe siècle, histoire de l'Ancien Régime, statut de noble, Révolution française, France, François Ier
La noblesse est « l'une des formes et l'un des symboles de la vanité universelle » (P. Goubert).
Le mot « noble » est un adjectif emprunté au latin nobilis. L'adjectif latin signifie « connaissable », qui amène à une restriction dans le sens favorable à « très connu, fameux, illustre ». Par extension, il a signifié « bien né » et s'est employé au pluriel substantivé nobiles pour les gens bien nés, membres de la nobilitas . En réalité, définir la noblesse n'est pas, et n'a jamais été chose aisée. En effet, il existe différents types de noblesse, et ce, dès l'origine. Ces noblesses sont généralement mal connues. De plus, ces noblesses évoluent chacune de manière autonome, créant de nouveaux groupes, et de nouvelles traditions. Le mot noblesse est par conséquent très difficile à caractériser précisément, si l'on ne prend pas en considération des bornes de temps et d'espace.
[...] Au courant du siècle, et des deux suivants, on peut pourtant noter une certaine évolution de ce statut particulier qu'est la noblesse. Mais le XVIe siècle est un siècle de renouvellement de la société. C'est en particulier un renouvellement des élites comme la noblesse. En effet, le XVIe siècle vient juste après la guerre de Cent Ans (1337- 1453). Les nobles étant les hommes d'armes, cette guerre décime leurs rangs. C'est pourquoi à partir des années 1450, et jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, on voit apparaître de nouvelles familles de nobles. [...]
[...] Bibliothèque de la revue Historique p Guy RICHARD, La noblesse d'affaire au XVIIIe siècle, éd. Armand Colin, p Guy RICHARD, La noblesse , éd. Armand Colin, p DE LA ROQUE, Traité de la noblesse, ch ; LOYSEAU, Traité des ordres, V Cités par Jean-Richard BLOCH, L'anoblissement en France au temps de François Ier , éd. Bibliothèque de la revue Historique p Jean-Richard BLOCH, L'anoblissement en France au temps de François Ier éd. Bibliothèque de la revue Historique p Ensemble des ascendants nobles d'un individu, pris à la même génération. [...]
[...] Mais aussi que la noblesse est essentielle au bon fonctionnement de la France de l'Ancien Régime. La noblesse, durant ces trois siècles n'est donc pas qu'éducation et pureté du sang, mais également une classe politiquement engagée. En outre, cette noblesse est, à la fin de la période, beaucoup moins refermée sur elle-même que ce que l'on pourrait imaginer. Et, faute de fortune, elle laisse entrer dans son ordre, nombre de hauts membres du Tiers état (les grands bourgeois), bien plus riches qu'eux. [...]
[...] Les nobles et le pouvoir Le roi, comme noble particulier et sa Cour Parmi les nobles, le plus haut placé dans la hiérarchie sociale est le roi. Toute la famille royale fait en effet partie de la noblesse, et les frères du roi (et la famille proche) sont appelés les princes du sang (ceux qui ont du sang royal). Ce statut de la famille royale lui apporte les mêmes privilèges que la noblesse. Lorsque la société fonctionnait sous le système féodal déjà, le roi était le seigneur le plus puissant. [...]
[...] Nous pouvons également citer ici la noblesse de robe, qui est l'ensemble des hauts fonctionnaires (exemple : les Parlementaires). Leur nom leur vient de la robe associée à leur fonction officielle. En raison de leur origine bourgeoise, les familles de la noblesse de robe ont d'abord été dédaignées par les nobles qui tiraient leur rang du service militaire (noblesse d'épée) et de longue date possession (noblesse de la race). La distinction entre l'ancienne et la nouvelle aristocratie, entre l'épée et la robe, progressivement estompée au cours du 18e siècle, les deux groupes ont travaillé pour défendre privilège contre les tentatives de réforme par le roi. [...]
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