nation, nationalisme, émancipation
Le XIXe siècle est considéré par les historiens comme le siècle des nationalités. En effet, il a vu se faire et se défaire des alliances, des guerres, des Révolutions et se mettre en branle les idées de Nation et d'État. Les Hommes commencent à se reconnaître dans un État, un pays, une Nation et se portent petit à petit du microcosme des villages et des petites communautés vers le macrocosme national.
D'autre part, les grands Empires européens doivent faire face au mouvement des nationalités qui les agitent de plus en plus au cours du XIXe siècle. Les peuples agrégés dans des États gigantesques commencent à exprimer des revendications régionales.
Ces deux grands mouvements conduisent à s'interroger sur les différents moyens qu'utilisent les populations pour exprimer leurs revendications ainsi que sur les réponses apportées par les dirigeants confrontés à ces revendications. En une question : Comment États et Nations vont-ils être à la fois l'enjeu et le terrain de luttes entre peuple et gouvernants ?
[...] L'affirmation des nationalités a donc mis un coup aux Empires qui vont néanmoins tenter, comme la France, de calmer les revendications populaires pour sauvegarder une certaine stabilité politique. Une deuxième partie étudiera les moyens politiques mis en place pour éviter que cette affirmation des nationalités ne débouche sur l'effondrement des régimes politiques en place. Pour cela, plusieurs solutions sont envisagées. La première et la plus radicale est la contention par la force de ces mouvements. On assiste, dans l'Europe de l'après Révolution française, à une véritable cabale des Etats contre la France révolutionnaire. [...]
[...] Nations et Etats au XIXème siècle Le XIXe siècle est considéré par les historiens comme le siècle des nationalités. En effet, il a vu se faire et se défaire des alliances, des guerres, des Révolutions et se mettre en branle les idées de Nation et d'État. Les Hommes commencent à se reconnaître dans un État, un pays, une Nation et se portent petit à petit du microcosme des villages et des petites communautés vers le macrocosme national. D'autre part, les grands Empires européens doivent faire face au mouvement des nationalités qui les agitent de plus en plus au cours du XIXe siècle. [...]
[...] Les armées européennes se liguent contre la France pour forcer les révolutionnaires à capituler. Mais l'abnégation des sans-culottes et de la Garde nationale prévient une défaite des insurgés contre les Empires Prusse et austro-hongrois surtout, ainsi que l'Angleterre. Ce n'est qu'en 1815, après la terrible défaite de Waterloo du 18 juin, que les puissances européennes parviennent à imposer à la France le retour des Bourbons en la personne de Louis XVIII. Il en va de même, comme nous l'avons déjà dit, dans l'Empire ottoman où la Serbie qui voulait conquérir son indépendance se voit écraser par les Turcs. [...]
[...] La France, divisée et dans laquelle les petites gens ne s'intéressaient pas à la politique nationale, voit ses citoyens participer nombreux aux différentes élections. On assiste à un engagement dans la direction du pays des classes populaires. C'est sans doute là la meilleure preuve qu'une Nation française est née du cadavre de la monarchie. Dans l'Empire austro-hongrois, où le mouvement des nationalités bat son plein, la situation n'est pas contrôlée et entraîne de fortes contestations. Des alliances se forgent entre les différents territoires agrégés. [...]
[...] Et cette ambition c'est la guerre avec la France. Nul événement autant qu'une guerre ne réveille le sentiment d'appartenance à un Etat et Bismarck l'a bien compris. En déclenchant une guerre qu'il prépare depuis 1866 et est donc sûr de gagner face à une France qui plus est en piteux Etat, Bismarck entend ressouder la Prusse autour d'un ennemi commun : la France. Rassemblés dans la haine de la France, les Prussiens sont pour un temps du moins, soudés et unis dans un objectif commun. [...]
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