La vie sous l'ancien régime est précaire et la naissance est un moment difficile. Dès que l'enfant naît, il est emmailloté dans des langes pour que le corps se fortifie. Quand l'enfant est mort-né on court porter l'enfant dans le sanctuaire à répit (lieu où miraculeusement les enfants ressuscitent le temps d'être baptisés et ils peuvent partir au paradis et non errer dans les limbes). L'ondoiement est pratiqué par la matrone quand les enfants sont en mauvaise santé sinon le baptême se fait dès les premiers jours.
Lors du baptême l'enfant est oint d'un saint chrême ce qui marque son entrée dans la Chrétienté. Le baptême permet de recenser et l'État va rendre au XVIIe siècle ses registres plus précis et plus rigoureux. Ces registres existent depuis le Moyen Age et ils se sont développés au XVe siècle et sont rendus obligatoire avec l'ordonnance Villers-cotterêts (1539). Le concile de Trente a aussi prescrit l'enregistrement des baptêmes sur des registres. De plus, les évêques ont poussé les curés à enregistrer l'enfant dans les 24 heures.
[...] Il y a une pression fiscale royale au XVIIe siècle. Le sens au seigneur se paie en argent. L'endettement crée des rapports assez ambigus dans la société, si on doit de l'argent à son voisin, il peut nous demander des services toute notre vie et on devra les faire. Une livre tournois correspond à 20 sols. Un sol correspond à 12 deniers. Sur les pièces d'Ancien Régime, il n'y a pas de valeur écrite. Le teston est une pièce en argent. [...]
[...] Naître, vivre et mourir en France au XVIIe siècle Naître et être jeune 1.1 ) La naissance A cette époque les conditions de l'accouchement étaient très délicates. La naissance est réservée aux femmes de la maison avec notamment la matrone, une sorte de sage-femme sans savoir théorique, mais avec un savoir pratique. La matrone est une personnalité reconnue par le curé, car elle est souvent obligée de procéder à l'ondoiement de l'enfant c'est-à-dire un acte religieux proche du baptême. La vie sous l'ancien régime est précaire et la naissance est un moment difficile. [...]
[...] La jeunesse est presque toujours organisée en abbaye de jeunesse. La jeunesse à un rôle socioculturel important et particulier au village puisqu'elle est par exemple chargée d'organiser et d'animer la partie dansante des fêtes. Jusqu'à 25 ans (la majorité), les jeunes participent aux veillées et écoutent le savoir (souvent pratique) des anciens. II) La vie quotidienne 2.1 ) Manger et se vêtir - La nourriture sous l'Ancien Régime est à base de céréales : cela dépend de la richesse des terres où l'on se trouve et de sa fortune : du froment (blé) sur de bonnes terres. [...]
[...] L'artisan réclame une somme d'argent en échange. III) Le mariage, l'argent et l'héritage 3.1 ) Le mariage C'est le moment le plus important de la société d'Ancien Régime. D'abord, il faut trouver la bonne épouse : ce sont les parents qui la choisissent (il faut quand même le consentement des deux futurs époux), car le mariage ce n'est pas une affaire individuelle, car par le droit le mariage engage le patrimoine, l'honneur de la famille . Sous l'Ancien Régime, on pratique beaucoup l'homogamie sociale (un labour avec une fille de labour Il y a toujours une stratégie familiale qui encadre le mariage. [...]
[...] De ce fait, l'attachement à l'enfant n'est pas le même au XVIIe siècle qu'aujourd'hui. La mortalité enfantine est certes plus importante dans les couches modestes de la population, mais ce n'est pas un facteur si déterminant que cela. Le garçon est élevé par les femmes jusqu'à l'âge de 7 ans. Il n'y a pas d'obligation scolaire donc la plupart des enfants arrêtent d'aller à l'école vers 8 ans pour travailler avec les parents ( un enfant gagne la moitié du salaire d'un adulte Il existe aussi le cas des enfants mis en nourrice à la campagne. [...]
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