Dans son sens courant, l'humanisme est une théorie ou doctrine qui prend pour fin la personne humaine et son épanouissement. C'est une philosophie qui place l'homme au-dessus de toute autre valeur.
Le sens spécifique qu'il peut prendre est celui d'un mouvement intellectuel européen de la Renaissance caractérisé par une philosophie qui place l'être humain et les valeurs humaines au centre des préoccupations.
C'est avec Pétrarque (1304-1374), poète et humaniste italien, que le courant humaniste naît en Italie et rayonne dans toute l'Europe. En latin, « humanitas » désigne la culture. Ce mouvement prône l'intelligence et le savoir, et admire l'Antiquité en réaction contre le Moyen-âge où l‘enseignement ne se faisait plus directement à partir des textes de l'Antiquité mais à partir de commentaires de commentaires : on ne faisait donc plus appel à l‘intelligence mais à la mémoire.
[...] Le nu traduit ainsi la connaissance de l'homme et de son anatomie. De plus, l'orientation selon laquelle l'homme est placé au centre des arts est sensible dans le choix des thèmes : les sujets religieux existent toujours, mais les sujets profanes deviennent beaucoup plus fréquents qu'au Moyen-âge. Ainsi, il y a dans le domaine de la peinture la même volonté de rompre avec les traditions du Moyen-âge : un art anti-gothique; ainsi qu'un retour au passé antique : retour aux formes et à l'esprit même de l'art antique; on s'intéresse aux ruines des monuments romains, on ouvre des chantiers de fouille, des collections d'antiquités se produisent partout (par exemple, le pape Sixte IV se présente comme le restaurateur de la Rome antique). [...]
[...] On écrit ainsi en langue vernaculaire (qui vient du pays). L'intérêt pour l'Antiquité : Pendant le Moyen Age, beaucoup d'œuvres de l'époque antique avaient disparu comme celles des philosophes grecs (Socrate, Platon, Aristote), des auteurs latins (Cicéron) et des médecins (Hypocrate, Gallien) . Lors de la prise de Constantinople en 1453, les Byzantins chassés par les Ottomans furent contraints de se réfugier, en Italie notamment, emportant avec eux les textes des Anciens; ce qui a permis de redécouvrir certains textes de Pythagore, Euclide . [...]
[...] - Du Bellay : Joachim du Bellay (1522-1560) était un poète français. Au collège de Coqueret, Ronsard et lui, accompagnés de leur professeur Jean Dorat, forment un groupe de poètes : La Pléiade. En 1549, du Bellay rédige Défense et Illustration de la langue française dans lequel il chante les louanges du français et le défend contre le latin. Il écrit par la suite de nombreux sonnets, dont le recueil L'Olive (sonnets amoureux), ainsi que Les Antiquités de Rome, les Regrets et les Divers jeux rustiques. [...]
[...] Le mouvement humaniste I. Pour commencer Définir le mot humanisme : Dans son sens courant, l'humanisme est une théorie ou doctrine qui prend pour fin la personne humaine et son épanouissement. C'est une philosophie qui place l'homme au-dessus de toute autre valeur. Le sens spécifique qu'il peut prendre est celui d'un mouvement intellectuel européen de la Renaissance caractérisé par une philosophie qui place l'être humain et les valeurs humaines au centre des préoccupations. C'est avec Pétrarque (1304-1374), poète et humaniste italien, que le courant humaniste naît en Italie et rayonne dans toute l'Europe. [...]
[...] Les personnages sont répartis en trois groupes. Les écrivains humanistes faisaient souvent référence aux textes de l'antiquité grecque : Botticelli fait de même en peignant une scène de la mythologie grecque. Les allusions mythologiques sont ici nombreuses : les toges des personnages, les personnages eux-mêmes, par exemple la femme nue pourrait être Vénus, les statues antiques dans les niches, les voûtes et les frises dorées qui semblent raconter des mythes antiques. Double portrait de Jean de Dinteville et de Georges de Selve ou Les Ambassadeurs a été réalisé par Hans Holbein le Jeune en 1533. [...]
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