La mortalité à l'époque moderne

Résumé du document

Etude d'Histoire sur la mortalité à l'époque moderne.

Extraits

[...] Les causes exogènes (extérieures) concernant l'ensemble des maladies de l'extérieur dont la principale est un dérèglement digestif dû au lait de mauvaise qualité de la mère : c'est la diarrhée du nourrisson aujourd'hui soignée. A cela s'ajoute les maladies telles que la rougeole, les oreillons, la jaunisse . Les enfants abandonnés sont de plus en plus nombreux au cours du siècle, en relation avec le nombre d'enfants illégitimes qui va croissant. Ces enfants sont dirigés dans des Hôtels Dieux, ou mis en nourrice dans les campagnes. Ces nourrices (lieux) sont de véritables hécatombes avec plus de 90% d'enfants qui meurent. [...]

[...] L'évolution de la mortalité qui va vers une amélioration. On a une surmortalité des enfants moins importante dans la seconde moitié du siècle, due notamment aux progrès de la médecine et surtout à la théorie des humeurs définissant des liquides dans le corps responsables de la bonne ou de la mauvaise santé suivant leur équilibre : le sang la bile noire la bile blanche le flegme Mise en place d'une thérapeutique évacuante : saignées vomissement purges Mais cela reste une médecine qui peut avoir des effets ou conséquences nocives. [...]

[...] La mortalité extraordinaire et les crises démographiques. Les clochers de mortalité sont définis lorsque le nombre de morts dans l'année et au moins deux fois supérieur qu'à la moyenne des dix années précédentes, mais ils peuvent être triples ou quadruples Au moment des crises, les conceptions baissent énormément et sont accompagnées d'une chute des mariages (c'est le moment des enterrements). Puis il y a une récupération des naissances et des mariages avec un taux généralement plus fort que la moyenne récupération). [...]

[...] La mauvaise mort est la mort brutale, surprenante qui prend de cours et sans préparations. Car il y a différentes préparations : la mort baroque et la mort classique. Ceux qui meurent donne un spectacle post-mortem dont l'ampleur reflète la place sociale que le mort occupait dans la société. Mais au cours du siècle, la mort devient plus intime, et se fait au sein de la famille, les rites se referment autour de la famille. En même temps, la religion subit une évolution : alors qu'au début du siècle, on laisse dans son testament un nombre de messes à officier à sa mémoire, on retrouve beaucoup moins de messes au fur et à mesure que le siècle se passe. [...]

[...] aux problèmes de l'hygiène qui n'est pas une notion de l'époque : on se lave peu ou pas car l'eau est considérée comme porteuse de maladies. A cela s'ajoutent des raisons morales diffusées par l'Église. Cependant, on pratique la propreté sèche, c'est à dire le changement de vêtements, notamment chez les riches qui peuvent se permettre de changer 5 à 10 fois de vêtements par jours. enfin le problème lié à la médecine inefficace voir parfois nuisible. I. La mortalité ordinaire. L'époque moderne ne retient qu'une caractéristique, l'énorme mortalité des enfants. [...]