Monarchie royale, monarchie constitutionnelle, ancien régime, pouvoirs, législation, théocratique, religion, Louis XV, État civil
Le 5 mai 1789 sont réunis les États généraux. Le 17 juin ; ceux-ci se constituent en Assemblée nationale. Cet acte est d'une portée politique et symbolique considérable. Il ouvre, juridiquement l'ère de la souveraineté nationale et de la représentation, marquant ainsi la fin de l'absolutisme. Le 20 juin, l'Assemblée nationale se déclare constituante (serment du jeu de paume). Il s'agit d'établir un ordre juridique stable, pour remplacer l'ancien régime.
[...] Le semblant d'anarchie est évité par l'influence que peut, avoir un organe sur l'autre (en 1791 le roi et aussi la constituante sont des représentants de la nation). A. Une organisation des pouvoirs par la séparation Théorisé par Montesquieu, mais en pratique relativisée puisque la constitution de 1791 prévoyait des passerelles entre les pouvoirs pouvant aboutir à un blocage. Le veto suspensif accordé au roi symbolise en matière de législation un vrai problème politique. L'accaparation par le législatif d'une part de l'exécutif symbolise aussi cette relativité, le roi est entouré de ministres que l'assemblée peut mettre en accusation devant la cour de justice. [...]
[...] Transition : Cependant, la loi qui se veut en théorie émanation de la nation, ne l'est pas en pratique, la représentation bourgeoise n'arrive pas à représenter la totalité du tiers état. Le paiement d'un cens est une exagération politique qui ne permet pas aux pauvres d'interagir avec le pouvoir. La presse et les clubs jouent un rôle moteur dans la révolte parisienne. Enfin, le veto suspensif, utilisé abusivement, provoque un blocage institutionnel, qui débouche vers une fin de ce régime nouveau. [...]
[...] du 26 août 1789 ou encore la séparation des autorités administratives et judiciaires par loi des 16-24 août 1790. (Orientation du sujet) C'est le 3 septembre 1791 que la constitution est adoptée définitivement, le roi lui prête serment de fidélité le 14. La constitution des 3-14 septembre 1791 met en place un système de souveraineté nationale et organise une séparation des pouvoirs dont la rigidité entraîne l'échec rapide du régime. La monarchie constitutionnelle est-elle une rupture ou continuité de l'ancien régime ? I. [...]
[...] Cela explique la puissance du clergé (alors que sous la monarchie constitutionnelle, voir républicaine on tente la sécularisation puisque l'église exerçait la fonction publique de registre d'État civil) aussi comme ordre privilégié. Transition : L'échec du régime de monarchie absolue tient à des causes sociétales : économique (Famine), social (Bourgeoisie veut accéder au pouvoir), philosophique (remise en cause de la religion par la Raison = joue un rôle qui sera fondamental avec la monarchie constitutionnelle/république révolutionnaire), révolutionnaire (volonté d'avoir plus de stabilité en conférant à une Assemblée verrouillée une part de pouvoirs = sera le cas de la monarchie constitutionnelle), une administration trop centralisée (manque de rapport avec la nation) et une opposition parlementaire (avec la « flagellation » de 1777 sous L qui va ternir l'image de Louis 16). [...]
[...] De la monarchie royale à la monarchie constitutionnelle - La monarchie constitutionnelle est-elle une rupture ou continuité de l'ancien régime ? (Accroche) Le 5 mai 1789 sont réunis les États généraux. Le 17 ceux- ci se constituent en Assemblée nationale. Cet acte est d'une portée politique et symbolique considérable. Il ouvre, juridiquement l'ère de la souveraineté nationale et de la représentation, marquant ainsi la fin de l'absolutisme. Le 20 juin, l'Assemblée nationale se déclare constituante (serment du jeu de paume). [...]
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