Monarchie de juillet, Ouvriers, Louis Philippe, Libéraux, Socialistes
Cette monarchie tire son nom du mois de juillet 1830 qui est à l'origine d'un mécontentement de la Restauration et la base d'un nouveau régime.
« Pourquoi en revient-on à un régime monarchique alors que les tensions à l'origine de cette révolte sont dirigées vers lui ?»
Charles X veut se détacher de la charte de la Constitution de 1814 et le fait savoir, ce qui indigne les libéraux. Va s'engager alors un rapport de force entre les deux parties jusqu'à l'envoi d'une adresse par les libéraux aux rois : les libéraux demandent au souverain d'obéir à ladite Constitution et en échange ceux-ci lui obéissent.
[...] Le détonateur : les tensions entre Charles X et députés Charles X veut se détacher de la charte de la Constitution de 1814 et le fait savoir, ce qui indigne les libéraux. Va s'engager alors un rapport de force entre les deux parties jusqu'à l'envoi d'une adresse par les libéraux aux rois : les libéraux demandent au souverain d'obéir à ladite Constitution et en échange ceux-ci lui obéissent. Il ne tient pas compte de cette adresse et continue son offense en dissolvant l'Assemblée en mai 1830 : il décide de gouverner par ordonnances et derechef en publie 4 le 25 juillet : une qui rétablit la censure (elle a été abolie en 1822), l'autre qui dissout de nouveau l'Assemblée, une autre qui restreint encore plus le suffrage censitaire et enfin une dernière qui convoque de nouvelles élections. [...]
[...] A la tête du royaume est placé le duc d'Orléans : Louis Philippe Ier qui le 9 août est élu roi des français Charles X abdique et rejoint les frontières début août. C'est une révolution réussie mais qui n'est pas appréciée par tous puisque les républicains n'ont pas obtenu la souveraineté nationale. Une nouvelle Constitution est mise en place et la société s'enfonce dans un ordre conservateur. II. Les limites de cette monarchie A. Les grandes familles politiques de la monarchie de juillet C'est un régime qui est cette fois ci non imposé par une puissance extérieure comme il l'avait été lors du congrès de Vienne. [...]
[...] Cette monarchie voit le début du vote comme expression politique mais sans oublier que beaucoup de français ne peuvent voter, c'est tout le paradoxe. Les Républicains sont contre ce choix sélectif de l'électorat, cependant les libéraux leur réponde juste «Enrichissez vous par le travail et par les paroles nous dit Guizot en reprenant leur rengaine de liberté individuelle. Avec l'appui des orléanistes, Louis-Philippe gouverne de plus en plus autoritairement ; en effet, il rétablit la censure à la suite des attentats de Fieschi en 1835 en diffusant les lois dites de septembre qui renforce la censure et l'intouchabilité du roi. [...]
[...] C'est dans ces climats hostiles que va apparaître l'idée de socialisme évoqué par Fourier qui prônent l'égalité sociale au niveau de la politique. Ces premiers socialistes s'appelleront les socialistes utopiques car ils veulent une égalité individuelle et une meilleure organisation sociale. Conclusion : La monarchie de juillet et la Restauration sont des périodes où l'on trouve une forme d'apprentissage du peuple à la vie politique mais ils sont très peu nombreux (environ 200 000). Ces deux régimes échouent car ils intègrent une certaine forme de libéralité mais repris dans une tendance monarchique, seuls les Républicains et socialistes apportent une idée de progrès. [...]
[...] La Révolution de 1830 A. La montée des tensions Sur le plan économique, une grande crise a lieue en 1827 qui dégrade le débat politique comme lors de la Révolution ; ainsi qu'une crise agricole qui ralentit l'essor industriel et entraine donc un fort taux de chômage en ville. La vie dans les quartiers populaires se dégrade, ce qui commence à intéresser certains partis politiques : beaucoup se méfient du peuple alors que seuls les libéraux et républicains se rapprochent réellement du peuple. [...]
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