Massacre Saint Barthelémy 24 août 1572
Entre 1560 et 1598, la France est ravagée par huit guerres civiles opposant catholiques et protestants (ou huguenots). Ces conflits mêlent enjeux politiques et religieux ; rivalités nobiliaires et violences populaires. La proclamation de la majorité de Charles IX (1560-1574) ne met pas fin à ces conflits et Catherine de Médicis (1519-1589) continue de gouverner au nom de son fils, espérant sceller l'unité du royaume autour de celui-ci. Suite à plusieurs défaites des Protestants à Jarnac (mars1569), à Moncontour (octobre 1569) et face à la fureur catholique ; la reine-mère s'obstine à maintenir la paix et la tolérance entre les deux religions. A partir de 1570, Charles IX s'émancipe de la tutelle de sa mère, qui reste cependant sa principale conseillère. Le roi tenta alors un ultime rapprochement avec les protestants par le biais de l'édit de saint Germain, qui mit fin à la troisième guerre de Religion (août 1570). Il renouait ainsi avec la politique de Michel de l'Hospital. Le parti des catholiques déterminés se renforça à la cour autour d'Henri d'Anjou (frère de Charles IX et futur Henri III) et d'Henri de Guises, très populaire auprès des Parisiens. C'est dans ce contexte tendu qu'est célébré le mariage de Marguerite de Valois (catholique et soeur de Charles IX) et d'Henri de Navarre (protestant et futur Henri IV) le 18 août 1572. La cérémonie fut l'occasion de réunir à la cour la haute noblesse du royaume, catholique et protestante, mais elle raviva également les tensions dans la capitale.
Nous pouvons donc nous demander comment les tensions existantes entre catholiques et protestants aboutissent-elles au massacre de la St Barthélemy ?
Dans un premier temps, nous verrons quelles sont ces rivalités entre les deux confessions ; dans un second temps comment se déroule le massacre et enfin, dans un dernier temps, les conséquences de ce tragique événement.
[...] Cependant, il est certain que le roi voulait rétablir son autorité sur tout le royaume. Il entreprend des négociations avec la ville de La Rochelle qui fait figure de capitale pour les protestants. L'échec de ces pourparlers déclenchera sur une quatrième guerre de religion. Au niveau politique, les événements de la Saint Barthélemy entraînent une remise en cause profonde de la nature du pouvoir royal. Elle débouche sur la mise en place des Provinces de l'Union e sur la conjuration des Malcontents (1574). [...]
[...] Celui-ci et le roi d'Espagne, Philippe II, condamnent vigoureusement la politique de la reine-mère. II- Le déroulement du massacre L'attentat contre Coligny et la réaction des chefs protestants Le 22 août, en sortant d'une séance du Conseil tenue au Louvre, l'amiral Coligny est atteint par une arquebusade qui le blesse au bras et à la main. Le coup est parti d'une maison appartenant au chanoine Villemur, un ancien précepteur du Duc de Guise. Le tueur s'enfuit à cheval qui a été préparé par des complices ; il s'agit vraisemblablement de Charles de Louviers, qui a déjà à son actif l'assassinat d'un fidèle de Coligny. [...]
[...] Le petit peuple urbain partage la haine anti-protestante des membres de la milice. Pour d'autres historiens , il s'agit d'un déchaînement populaire provoqué par l'exécution des chefs protestants et devançant la mobilisation de la milice dont le roi attendait le contrôle de la situation. D'autres mobiles que cette ivresse mystique ont aussi animé certains tueurs , il y avait des vengeances privée et des crimes crapuleux. Les pillages ont été systématiques et le nombre de victimes parisiennes est difficiles à mesurer : entre deux mille et quatre mille. [...]
[...] Le massacre de la Saint Barthélemy Août 1572 Entre 1560 et 1598, la France est ravagée par huit guerres civiles opposant catholiques et protestants (ou huguenots). Ces conflits mêlent enjeux politiques et religieux ; rivalités nobiliaires et violences populaires. La proclamation de la majorité de Charles IX (1560-1574) ne met pas fin à ces conflits et Catherine de Médicis (1519-1589) continue de gouverner au nom de son fils, espérant sceller l'unité du royaume autour de celui-ci. Suite à plusieurs défaites des Protestants à Jarnac (mars1569), à Moncontour (octobre 1569) et face à la fureur catholique ; la reine-mère s'obstine à maintenir la paix et la tolérance entre les deux religions. [...]
[...] Les faits les plus graves se produisent à Paris, le 15 octobre 1571. lors de la dernière guerre, des marchands Huguenots avaient été surpris a célébrer un culte clandestin. Philippe et Richard de Gastines, avaient été condamnés à mort, leur maison rasée et une croix érigée sur l'emplacement. Après la paix de saint-Germain, les protestants pensèrent que la croix avait être abattue car ce dernier prévoyait la disparition des exécutions prononcés. Les protestants demandèrent au roi la suppression de la croix, Saint-Paul pour les catholiques de leur victoire sur l'hérésie. [...]
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