Bien que les jacobites eurent échoué, le gouvernement s'inquiétait de la facilité avec laquelle Claverhouse, et d'autres avant lui, avaient réussi à enrôler des hommes dans les Highlands.
Claverhouse avait rassemblé une armée importante et efficace qui aurait pu poser de réels problèmes à Guillaume d'Orange. Cela aurait engendré des dépenses quand ces ressources auraient été bien utiles dans la lutte contre les Français. Le gouvernement se retrouvait avec le problème d'essayer de pacifier les clans puissants, tandis que le manque de moyens interdisait toute campagne militaire de grande envergure.
[...] Beaucoup de MacDonald réussirent à s'enfuir du glen (vallée encaissée), bien que certains périrent dans les neiges des passes, et trouvèrent refuge chez les Stuart d'Appin au sud et à l'ouest de Glencoe. Les conséquences des massacres n'avaient pas été anticipées par Stair et le gouvernement. Ils avaient offert aux jacobites tous les éléments d'une future propagande, et des torrents de critiques s'élevèrent, dirigés contre tous ceux qui avaient pris part au massacre de près ou de loin, directement ou indirectement. Cela allait des soldats sur le terrain au roi qui avait pris la décision et signé. [...]
[...] Le massacre de Glencoe et le Darien Scheme Bien que les jacobites eussent à présent échoué, le gouvernement s'inquiétait de la facilité avec laquelle Claverhouse et d'autres avant lui avait réussi à enrôler des hommes dans les Highlands. Claverhouse avait rassemblé une armée importante et efficace qui aurait pu poser de réels problèmes à Guillaume d'Orange. Cela avait engendré des dépenses quand ces ressources auraient été bien utiles dans la lutte contre les Français. Le gouvernement se retrouvait avec le problème d'essayer de pacifier les clans puissants, tandis que le manque de moyens interdisait toute campagne militaire de grande envergure. [...]
[...] La présence des Espagnols à Cartagène en Colombie, de l'autre côté de l'isthme, avait été ignorée. Les maladies aussi et bien sûr le fait qu'il n'y avait pas de canal signifiaient qu'il allait falloir faire face aux pires difficultés pour acheminer les marchandises à travers la jungle et sur les terrains fortement accidentés de l'isthme très étroit. Les bateaux arrivèrent le 3 novembre dans un endroit protégé qui s'appelait Acla et que l'on rebaptisa Caledonia. Les Ecossais installèrent une colonie, qu'ils appelèrent New Edinburgh (Nouvelle Edimbourg) et Fort St Andrew. [...]
[...] Aussi, beaucoup de troupes écossaises furent également levées pour prendre part aux guerres de Guillaume contre les Français, ce qui ajouta au ressentiment. La compagnie, pendant ce temps, survécut tant bien que mal pendant sept années supplémentaires. Elle tenta de faire du commerce avec l'Est, ce qui aboutit à des actes de piraterie entre la Compagnie des Indes et la compagnie écossaise. A Edimbourg, le capitaine anglais innocent du Worcester et plusieurs de ses hommes furent pendus et leurs vaisseaux saisissent. [...]
[...] Les approvisionnements étaient insuffisants, les maladies se propageaient, les désertions se multipliaient, et les hostilités avec les Anglais et les Espagnols ne cessaient de se renforcer. De plus, la compagnie écossaise était mal organisée et mal gérée. En juin les colons abandonnèrent les lieux et entreprirent le voyage du retour. Aucun des navires ne parvint à gagner Leith. L'un ne put prendre la mer, l'autre fut abandonné en Jamaïque et le troisième à New York. Sur 1200 hommes survécurent à l'occupation de Darien, mais 150 périrent encore durant le voyage. [...]
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