Madame de Montespan, Louis XIV, courtisane, cour, mariage desargenté, marquis de Montespan, favorite du roi, Madame de Maintenon, crise morale et religieuse, roi pieux, l'affire des poisons.
Exposé réalisé avc le plus grand soins pour une intervention en deuxième année de licence d'histoire.
Depuis la fin du Moyen âge il est courant que les rois de France, liés par des mariages politiques, entretiennent une ou plusieurs maîtresses royales.
Dans le cas de Louis XIV, on tolère qu'il ait des maitresses, puisqu'il à été marié en 1660 avec Marie Thérèse, sa cousine germaine, par raison d'Etat. On voulait en effet rapprocher les couronnes de France et d'Espagne.
Etre maitresse du roi signifie avoir de nombreux avantage. Tout d'abord des avantages pour la maîtresse elle-même, mais aussi des intérêts pour sa famille.
Françoise de Rochechouart de Mortemart, future marquise de Montespan fait partie d'une des plus grandes familles de France. Les Mortemart sont réputés pour leur esprit. Jean-Christian Petitfils : « Ce fameux esprit des Mortemart, que les contemporains décrivent comme une manière particulière de tourner la plaisanterie et de singer d'un air moqueur les courtisans les mieux établis». Madame de Montespan est fière de ses origines. Il y a des scènes où elle reproche a Louis XIV d'avoir une noblesse inferieure à la sienne, elle dit qu'elle descend du vicomte de Limoge (9ème siècle) alors que les Capétiens remontent au 10ème siècle. (1)
C'est une femme très belle. Primi Visconti : « Elle avait les cheveux blond, de grand yeux bleus couleur d'azur, le nez aquilin mais bien formé, la bouche petite et vermeille, de très belles dents, en un mot un visage parfait. Son plus grand charme était une grâce, un esprit, et une certaine manière de tourner la plaisanterie ».
Vers 1660, elle fréquente les prestigieux salons de préciosité de Paris, où elle fait sensation de par sa beauté et son intelligence. (2) C'est là qu'elle y gagne le surnom d'Athénaïs, car on dit qu'elle était aussi belle qu'Athéna.
[...] Etre maitresse du roi signifie avoir de nombreux avantage. Tout d'abord des avantages pour la maîtresse elle-même, mais aussi des intérêts pour sa famille. Françoise de Rochechouart de Mortemart, future marquise de Montespan fait partie d'une des plus grandes familles de France. Les Mortemart sont réputés pour leur esprit. Jean-Christian Petitfils : Ce fameux esprit des Mortemart, que les contemporains décrivent comme une manière particulière de tourner la plaisanterie et de singer d'un air moqueur les courtisans les mieux établis». Madame de Montespan est fière de ses origines. [...]
[...] Mais un an plus tard, Louis XIV se remet avec Mme de Montespan. De leurs retrouvailles naissent Mlle de Blois et le comte de Toulouse. La marquise de Maintenon refuse de s'occuper des deux derniers enfants d'Athénaïs car elle et le roi sont revenus sur la promesse de séparation qu'ils avaient faite à l'Eglise. Le roi et madame de Montespan se sentent mal vis-à-vis de la religion. Bossuet et le duc de Montausier demandent au roi d'arrêter de voir la marquise. [...]
[...] Il part avec son fils, sorte de punition pour sa femme. Débarrassée de son mari, Madame de Montespan s'installe rue de l'Echelle. C'est le roi qui paye son loyer (1500 livres par ans). LES DEUX SULTANES Le père de Madame de Montespan est nommé par le roi, Gouverneur de Paris en janvier 1669. Dans les premiers jours de Mars madame de Montespan accouche d'une fille. Le Marquis est mis au courant de cette naissance et célèbre en son château les obsèques de la Marquise. [...]
[...] Madame de Montespan se plaint au roi, mais il ne fait rien. Il était content de Scarron, lui verse une somme de livres, qui s'ajoute à sa pension de 6000. Montespan commence à prendre peur car le roi est de plus en plus intéressé par la veuve Scarron. Elle décide alors de lui trouver un époux, mais cela n'aboutit pas. C'est la patience et le dévouement de la veuve qui fera que le roi lui donne les livres qui lui permette d'acheter les terres de Maintenon. [...]
[...] Mais elle ne s'aperçoit pas que la gouvernante de ses enfants, la veuve Scarron peut la mettre en danger. Leurs relations sont bonnes au début. Maintenon écrit : Madame de Montespan et moi, nous avons été les plus grandes amies du monde. Elle me goûtait fort : et moi simple comme j'était, je donnais dans cette amitié. C'était une femme pleine d'esprit et de charmes. Elle me parlait avec une grande confiance, elle me disait tout ce qu'elle pensait. Ce fut à propos de l'éducation des enfants que ce produisent les premiers désaccords. [...]
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