Synthèse d'Histoire réalisée dans le cadre du Concours de Recrutement des Professeurs des Ecoles sur le sujet suivant : le mouvement des Lumières, la Révolution française et le Premier Empire.
[...] C'est également à cette époque qu'un chant de l'armée du Rhin, la Marseillaise, devient l'hymne national. Malgré tout, l'économie française est loin d'être brillante. L'esprit d'initiative n'a pas gagné nos frontières, en matière industrielle ainsi que dans le domaine agricole. La faute à la violence des temps, à l'intérieur comme à l'extérieur ; ce qui prive la France de bras et ferme des routes commerciales dominées par les Anglais. L'industrie peine à progresser d'autant que la demande intérieure est énorme du fait de l'isolement international des années de l'Empire. [...]
[...] Le siècle des Lumières et la contestation de l'absolutisme a. Les progrès scientifiques Le XVIIIème siècle est une période très féconde pour les progrès scientifiques et la curiosité intellectuelle. Forts d'un intérêt accru des puissants (mécènes) comme du public, les scientifiques portent leur art à un niveau jamais atteint : dès 1665, Colbert avait fondé l'Académie des Sciences puis l'Observatoire de Paris. L'époque peut ainsi se targuer d'un engouement pour les sciences. A la suite d'un Descartes au siècle précédent, le royaume connaît de brillants mathématiciens (Pascal, d'Alembert, Monge), d'éminents astronomes (Bouger, Maupertuis, Laplace) ; Lavoisier diffuse ses travaux sur l'air et l'eau et invente la chimie moderne, Buffon publie son Histoire naturelle. [...]
[...] Le 13 vendémiaire an IV octobre 1795) insurgés sont dispersés par les canons de Bonaparte ; l'armée sauve le régime une première fois. Deux ans plus tard (17-18 Fructidor an V/3-4 septembre 1797), l'armée réprime l'opposition royaliste qui vient pourtant de gagner les élections. Les institutions de l'An III sont mortes. III. BONAPARTE ET LE PREMIER EMPIRE En tant que militaire, le général Bonaparte s'est tout d'abord illustré dans les guerres de la Révolution, notamment lors de la reprise de Toulon aux Anglais (1793) ; c'est à ce titre qu'il est remarqué par le frère de Robespierre. [...]
[...] Cependant, durant ces Cent jours, il ménage davantage les notables qu'il a contribué à hisser au sommet de l'Etat, qu'il ne communie avec les sans-culottes. Surtout, il veut sa revanche face aux puissances européennes. Il part donc en Belgique affronter une coalition d'Anglais et de Prussiens : le 18 juin, il est défait à Waterloo. Le 22, il abdique en faveur de l'Aiglon, son fils d'alors 4 ans né de son mariage avec Marie-Louise. Mais Louis XVIII revient escorté par l'armée de Wellington et entre à nouveau dans Paris le 8 juillet. [...]
[...] Assuré de la stabilité de son pouvoir par les plébiscites de 1799 et de 1802 (consul à vie), Napoléon Bonaparte s'attache à clore la Révolution. Il recompose tout d'abord une administration, en nommant à la tête de chaque département des préfets parmi d'anciens Montagnards comme d'ancien royalistes. Cette centralisation s'accompagne de la formation d'un personnel compétent et tout dévoué au service de la Nation dans les premiers lycées d'Etat. Son oeuvre de réconciliation nationale se poursuit par la signature du Concordat avec le Pape (1801), réhabilitant ainsi un catholicisme qu'il estime garant de l'ordre social. [...]
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