Cours synthétique d'Histoire sur le mouvement des Lumières.
[...] Tous les Anglais jouissent d'un droit de recours contre le roi. Les membres du Parlement sont élus lors d'élections libres, se réunissent fréquemment et jouissent d'une liberté d'expression sans réserve face au roi (en 1695, en principe, toute censure sur les libelles, les livres et autres écrits est abolie). Le roi conserve cependant la prérogative de faire la guerre et la paix, des pouvoirs de patronage, tel que le droit de choisir ses ministres, de convoquer, de proroger et de dissoudre le Parlement, et le droit de frapper monnaie. [...]
[...] Conclusion : On peut précisément se demander si le la pensée des Lumières est à l'origine de la Révolution française. Les penseurs des Lumières ont mis en avant le fait que la société se doit de prendre en compte les individus. Dans le même temps apparaît une opinion, échappant au contrôle du roi et de ses officiers. S'il est important d'accorder un chapitre à ce mouvement, c'est qu'il y a forcément un lien de causalité avec le déroulement des changements politiques des années 1790. [...]
[...] Il contribue lui aussi à inspirer le mouvement des Lumières. Dans la section X de son Enquête sur l'entendement humain (qui reprend des passages du Traité de la nature humaine et acquiert plus de notoriété), il s'attaque à la religion et aux miracles qu'il oppose à la raison (dont il définit cependant les limites) et au bon sens. Sur le plan politique et législatif, Hume fonde le pouvoir du législateur en tant qu'il semble nécessaire de créer des règles pour le bien commun, séparant ce qui m'appartient de ce qui appartient à un autre, régulant la répartition des biens qui ne sont pas inépuisables. [...]
[...] Seul Rousseau propose un système politique qui protège l'égalité entre les hommes et la souveraineté nationale : dans la démocratie, le peuple n'est plus seulement une force de contestation, il est le détenteur du pouvoir. Il doit, pour cela, abandonner ses droits naturels, céder sa liberté initiale contre une liberté civile et des droits devenus civils et garantis par l'Etat républicain. Rousseau émet donc la critique la plus virulente de l'absolutisme. Il nie la légitimité divine du pouvoir royal. Pour lui, le pouvoir légitime se met en place à la suite d'un contrat social avec le consentement de la majorité du peuple. [...]
[...] Aux origines des Lumières : la pensée philosophique anglaise. John Locke (1632-1704) et David Hume (1711-1776) Le mouvement des Lumières s'inspire des écrits de John Locke, philosophe anglais qui juge illégitime tout gouvernement qui ne reposerait pas sur le consentement du peuple. Locke soutient que la souveraineté ne réside pas dans l'Etat mais dans le peuple, et que l'Etat n'est suprême qu'à condition d'être tenu par le droit civil et par le droit naturel Ce concept d'état de nature, Locke l'oppose au concept d'état de droit divin. [...]
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