Les lumières, Europe, histoire politique, histoire culturelle, Encyclopédie, l'esprit des lumières, XVIIIe, absolutisme, Prusse, Europe des lumières
La notion d'Europe nait véritablement au XVIIIe siècle, c'est l'idée qu'il y a une idée de civilisation, de culture, dans une mosaïque étatique large. L'Europe se pense comme un espace qui va jusqu'a la Russie, ou cette dernière va prendre pied au XVIIIe, il reste encore des débats pour savoir si la Russie, c'est l'Europe. Il est clair tout de même que la Russie a quitté le monde oriental pour le monde occidental.
[...] On est là dans les prémices de la formation de l'Allemagne. La Prusse c'est 2,2 millions d'Habitants. C'est un sol ingrat, il y a de la culture pauvre, c'est une nation à dominante protestante ou il y a les huguenots, et de très nombreux Allemands calviniste et luthérien. Son père (Fréderic I dit le roi sergent) réussit à imposer de façon très forte l'ensemble de ses sujets et va mobiliser les ressources de l'État pour entretenir une armée de soldats qui absorbe du budget. [...]
[...] À partir de 1760, dans les Te Deum on ne parle plus de la victoire des souverains, mais celle de la patrie. Le devoir du patriote sera de faire passer avant toute chose le bonheur et la gloire de son pays. Mais le philosophe a le droit d'élargie ses observations et de considérer L'Europe comme une grande république dont les habitants ont atteint à peu près le même niveau d'éducation et de culture. L'équilibre des puissances se modifiera, notre royaume, ou les royaumes voisins, passeront par des phases de grandeurs ou de dépression, mais ces évènements partiels n'affecteront pas notre état général de bonheur, nos arts, nos lois, nos mœurs, tout ce qui distingue avantageusement du reste humanité les pays d'Europe et leurs colonies Edward Gibbon. [...]
[...] Au moment du traité de Paris en 1763 : la France perd le Canada ces arpents de neige pour l'île à sucre (Saint- Domingue) C'est la victoire de l'Angleterre sur la France, et la nouvelle conscience de la puissance anglaise. Sur le continent, c'est la conscience de la puissance Prusse qui bat l'Autriche. La guerre met aux prises l'ensemble de l'Europe. Émerge l'idée d'une paix qui ne devrait pas se baser sur l'équilibre des puissances comme en Westphalie, mais c'est l'idée qu'il faut crée des institutions pour réguler la paix. C'est l'idée que l'Europe des traités n'est plus suffisante. Cette guerre ouvre la rivalité entre la France et l'Angleterre, autour de cette émerge le mouvement du patriotisme. [...]
[...] Pour avoir des informations sur cette situation, il faut avoir recourt aux gazettes européennes de Langue Française (Gazette d'Amsterdam, courrier d'Avignon). La poste, de monopole royal prend alors son essor, en même temps que celui de la surveillance, de plus le prix extrêmement cher du bout de papier et les journaux les plus habiles négocient des arrangements avec la poste, naissent dès lors les abonnements. Le daily journal est inventé en Angleterre à ce moment-là avec de la liberté la presse est très proche de son électorat. [...]
[...] Le roi ne doit faire que des guerres préventives. Il n'y a eu de véritablement bons rois que ceux qui ont commencé comme vous par s'instruire, par connaître les hommes, par aimer le vrai, détester la persécution et la superstition (Voltaire à Frédéric II en 1736.) À partir de 1770, il se détache d'une pensée française qui se radicalise. Il considère Rousseau comme un énergumène dangereux et il rejette l'athéisme d'Holbach. Il va entreprendre une série de réformes pour le bonheur de son peuple avec la mise en valeur de nouvelles terres. [...]
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