Ce pays a une relation particulière avec les Lumières car il a participé de plusieurs façons à la création de ce mouvement, en effet un mouvement philosophique ne naît pas de nulle part, il y a toujours des précurseurs, pourtant ce pays semble en retrait et ne vit pas à ce qu'il semble les lumières flamboyantes de Voltaire ou l'Encyclopédie.
[...] Mais on est quand même dans ce pays de la liberté encore loin du suffrage universel. B. Des textes fondamentaux des droits humains. Alors qu'en Europe dans la plupart des pays les droits des hommes ne viennent que de coutumes parfois obsolètes, que l'inquisition sévit encore dans la péninsule Ibérique, elle ne sera abolie en Espagne que en 1808 par le roi très controversé Joseph Bonaparte, alors que le servage sévit encore en Prusse et en Russie, l'Angleterre se dote de textes de lois sur les droits humains qui vont servir de modèle a la philosophie des lumières. [...]
[...] Dans le cas présent ce qui nous intéresse c'est son rôle de précurseur. En effet cette œuvre littéraire va avoir une grande portée dans les lumières par un biais un peu moins directe que Newton et l'empirisme, en fait cela va être un catalyseur André François Le Breton, éditeur à Paris, chargea Diderot de traduire cet ouvrage qui n'avait pas d'équivalent en France. Cet ouvrage, donna l'idée de l'Encyclopédie française. Diderot et ses collaborateurs se lanceront dans un projet bien plus vaste que ce dictionnaire des arts et métiers : l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers ! [...]
[...] Nous avons fait appel à leur justice et à leur magnanimité naturelle, et nous les avons conjurés, au nom des liens d'une commune origine, de désavouer ces usurpations qui devaient inévitablement interrompre notre liaison et nos bons rapports. Eux aussi ont été sourds à la voix de la raison et de la consanguinité. Nous devons donc nous rendre à la nécessité qui commande notre séparation et les regarder, de même que le reste de l'humanité, comme des ennemis dans la guerre et des amis dans la paix. [...]
[...] La relation entre les lumières et l'Angleterre. Le siècle des lumières porte ce nom si évocateur car c'est en son temps que prend forme et se développe un important mouvement philosophique éponyme, la philosophie des lumières. Nous avons vu à travers plusieurs exemples que ce mouvement est un facteur de la prééminence de la culture française en Europe, puisque l'on parle français dans plusieurs cours Européennes autres que Versailles et notamment celle de Prusse et de Russie. Le mouvement des lumières est un mouvement pan européen, qui se propage sur le continent, cela touche la France avec des auteurs comme Voltaire et Diderot, la Suisse avec le genevois Rousseau, l'Allemagne de Kant et de Frederik II, la Russie de Catherine II ou l'Espagne de Charles III. [...]
[...] Au XVIIIe siècle le souvenir de ce changement est encore très vif et peux expliquer cette résistance. La seconde provient des souverains eux-mêmes, en effet au XVIII siècle la dynastie des Stuart ne règne plus en Grande Bretagne, elle a été remplacé par celle des Hanovre, dynastie Allemande qui ne parle pas la langue de Shakespeare, George III sera le premier a maitriser la langue. Il apparait donc que des souverains arrivant dans un pays qui n'est déjà pas le leur, culturellement différent et ne parlant pas la même langue ne va pas s'éprendre d'une nouvelle culture et d'une nouvelle langue, cela aurait pu poser des problèmes de légitimité C. [...]
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