Le XVIIIeme siècle est caractérisé par les théorisations du pouvoir par les écrivains des Lumières.
Nous sommes en présence d'une source littéraire, plus précisément un extrait de De l'Esprit des lois de Montesquieu, qui est daté de 1748. Il est destiné au grand public, et principalement aux hommes de lettres.
Charles de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu, est né en 1689, près de Bordeaux. Il étudie au collège de Juilly, près de Paris, puis il se consacre à l'étude du droit. Il devient, en 1708, avocat au Parlement de Bordeaux. En 1720, il publie les Lettres persanes. Après un séjour en Angleterre, il publie en 1748 De l'Esprit des lois, qui est un essai et une analyse des gouvernements. Montesquieu y définit trois types d'institutions: la monarchie, la république et le despotisme.
Le début du XVIIIeme siècle est marqué par la fin du long règne de Louis XIV. En 1715, Louis XV est alors le nouveau roi à 5ans. La France est donc gouvernée jusqu'à ma majorité royale, plus précisément en 1723, par le duc d'Orléans. Dès sa majorité, Louis XV s'entoure de ministres compétents comme Fleury. A la fin du ministère de Fleury, en 1743, Louis XV, ne gouverna pas seul, mais laissa tout les pouvoirs à ces ministres, ce qui entraîne une baisse de popularité envers le roi. Cette période voit donc le foisonnement de nouvelles idées, venant de philosophe comme des idées de liberté, des concepts du pouvoir mettant en relation royauté et Nation.
Dans cet extrait, Montesquieu nous explique sa vision de la monarchie, le rapport entre les lois et les pouvoirs intermédiaires que constituent la noblesse, le clergé et les pouvoirs civils.
On peut alors se demander quelle est la vision de Montesquieu sur la monarchie ?
[...] Mais l'on remarque bien que dans la plupart des cas, notamment ceux évoqués par Montesquieu, le despotisme est la forme de gouvernement qui résulte de la monarchie. Pour conclure, on peut dire qu'à travers ce texte, Montesquieu nous donne sa vision du gouvernement monarchique, en détaillant les constituants, en déterminant leurs importances et les contraintes qu'ils rencontrent. Montesquieu nous offre une esquisse plutôt idéalisée d'une monarchie, mais en donnant des exemples renforçant ces théories. On peut alors se demander comment ces théories sont perçues par les autres philosophes de la période, et si elles sont justifiées par la Révolution. [...]
[...] Cette période voit donc le foisonnement de nouvelles idées, venant de philosophe comme des idées de liberté, des concepts du pouvoir mettant en relation royauté et Nation. Dans cet extrait, Montesquieu nous explique sa vision de la monarchie, le rapport entre les lois et les pouvoirs intermédiaires que constituent la noblesse, le clergé et les pouvoirs civils. On peut alors se demander quelle est la vision de Montesquieu sur la monarchie . On débutera par voir l'importance des corps intermédiaires, pour ensuite montrer comment le pouvoir royal doit être limité par des lois. [...]
[...] Nous allons donc nous tourner vers l'importance des corps intermédiaires qui font partie intégrante du gouvernement monarchique. Dans un premier temps, Montesquieu nous indique qu'une monarchie est un ensemble composé d'une entité dirigeante, à savoir un roi, mais également de corps qui sont indissociables de cette monarchie. Ces entités intermédiaires sont alors totalement sous le contrôle de la monarchie comme le précise l'auteur 1 et 3). Le premier de ces corps est la noblesse 7). La noblesse, au XVIIIe siècle, est principalement caractérisée par des privilèges fiscaux, les nobles sont en effet exemptés de taille. [...]
[...] Selon Montesquieu, c'est la base même de la monarchie 2 et 4). En effet si une seule personne gouverne, il faut pour que ce pouvoir soit légitime des coutumes ancestrales que l'on regroupe, pour le cas de la monarchie française, sous le thème générique de lois fondamentales. Elles définissent l'étendue et les limites du pouvoir du roi de France, les règles de dévolution de la couronne ainsi que les libertés des communautés qui en dépendent. On peut alors citer la première d'entre elles, loi salique, qui ne permet à aucune femme de monter sur le trône de France, mais aussi inaliénabilité du domaine royal, la non- propriété domaniale directe pour le roi, l'hérédité de la couronne, la division de la population en trois ordres : la noblesse, le clergé et le tiers état, mais aussi le vote de l'impôt par les Etats Généraux. [...]
[...] Dans des cas particuliers, ils servent également comme un tribunal pour les litiges impliquant la noblesse. On peut noter que les parlements sont composés de trois chambres: chambre des plaids, la chambre des enquêtes, et la chambre des requêtes depuis une ordonnance royale du 11 mars 1345. Ces parlements ont des privilèges accordés par la monarchie qui sont le droit de remontrance et le droit d'enregistrement. Ces privilèges consistent en un droit de veto sur les décisions royales et de pouvoir enregistrer ou non les édits. [...]
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