Dossier ayant pour but de retracer l'épisode de la Fronde et ses conséquences. Il se doit d'expliquer les différentes étapes de cet événement qui constitue une des révoltes majeures de l'histoire moderne.
[...] Il demande à Anne d'Autriche, son épouse, de se constituer régente mais il ne la laisse pas seule à la tête du royaume; il s'en méfie. De nombreux complots contre lui furent intentés et la reine en aurait fait parti. De plus, elle aurait soutenu son frère Philippe IV d'Espagne dans la guerre que mena son époux contre lui. Le défunt roi lui a donc prévu un Conseil de régence formé des disciples de Richelieu, qui fut un ennemi redoutable d'Anne d'Autriche quand il était au service de Louis XIII. [...]
[...] Le climat pré frondeur : le mécontentement populaire, les jansénistes et l'Angleterre. Pour une bonne partie du royaume, les premières années de la régence coïncident avec une période de récession économique et un malaise social. Ces difficultés tirent leurs origines d'une baisse lente et continue des prix. Le phénomène est plus ou moins précoce selon les lieux et selon les produits : il apparaît dans les années 1630. Il provoque une diminution des revenus fonciers et, par ricochet, des revenus du commerce et de l'artisanat. [...]
[...] Les queues de Fronde : La restauration de l'autorité royale cache une persistance des oppositions intérieures, des queues de Fronde comme on dit parfois. Pendant les années qui suivent le retour de la Cour à Paris, les parlements, la noblesse, les partisans de Retz tentent avec un inégal bonheur de prolonger l'agitation. S'ils ne mettent pas vraiment le pouvoir royal en péril, ils empêchent du moins un rapide retour à l'ordre. La Parlement du roi, qui a conservé intact son droit d'enregistrer les lois, se résout difficilement à se cantonner dans ses attributions judiciaires. [...]
[...] La restauration de l'État s'opère en renouant avec les errements d'avant 1648 bien que ceux-ci aient déplu aux français. C'est uniquement le personnel mazariniste, les sousministres naguère vilipendés par Retz, qui peuplent maintenant le conseil des Affaires ou conseil d'En-haut : l'organe politique par excellence de la monarchie. Pour plier les provinces à la volonté du gouvernement, pour faire payer les contribuables, le premier ministre s'appuie à nouveau sur les intendants. Malgré leur suppression officielle en 1648, il n'a pas hésité, en pleine Fronde, à envoyer des maîtres des requêtes en mission ou, comme on disait, en chevauchée. [...]
[...] le Prince et son fils Enghien, le vainqueur de Rocroi en 1643). Ce complot marque la haine profonde des nobles pour Mazarin et leur volonté de prendre sa place afin de mieux servir leurs intérêts propres auprès de la régente. A Paris et en Province, les nobles reprennent les habitudes d'indiscipline et de libertinage de naguère. De leur côté, les membres des cours souveraines (parlements, Cours des aides et des comptes) et les officiers de finances (dont certains, comme les trésoriers de France et les élus, s'organisent en puissants syndicats) multiplient les marques d'indépendance face à l'action grandissante des intendants et commissaires royaux. [...]
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