Malgré l'amnistie qui avait libéré les convenantaires en 1667, à la condition expresse qu'ils s'engagent à ne pas reprendre les armes contre le roi, les troubles religieux se poursuivaient en Écosse et les conventicules ne cessaient de se répandre. Le gouvernement était désespéré et au début de 1678, neuf mille soldats des Highlands majoritairement catholiques furent amenés vers le sud depuis leur garnison de Stirling jusqu'à Glascow et les régions du sud-ouest. Les dirigeants de la ville d'Ayrshire écrivirent au comte de Lauderdale, un officiel lui demandant de ne pas envoyer de personnages aussi inhumains et aussi barbares dans son comté. L'appel tomba dans l'oreille d'un sourd. Des groupes de soldats des Highlands furent disséminés sur des terres appartenant à des covenantaires suspectés d'être leurs sympathisants. Ces convenantaires durent les héberger et les nourrir pour rien. On les baptisa les « Highlands Host », les hôtes des Highlands, et les Highlanders furent responsables de nombreuses atrocités, pillant leurs hôtes, violant leurs femmes et leurs filles, détruisant tout sur leur passage. Des milliers de livres de dommages et de saccages furent réalisés durant les quelques mois que dura leur résidence.
[...] Ceux qui refusèrent de le faire furent exécutés sur-le-champ. Charles II mourut d'une attaque le 6 février 1685. Depuis la Restauration de 1660, il n'avait jamais remis les pieds en Ecosse. Ses deux objectifs, toutefois, étaient atteints : il avait maintenu sa position de monarque à la fois d'Angleterre et d'Ecosse ; il avait renforcé la Couronne et établi une monarchie tout à fait absolue. Enfin, il avait sécurisé la succession de son frère, bien que celui-ci fût un catholique romain. [...]
[...] * Mais ce n'était pas encore la fin des luttes. Des nouvelles mesures furent prises contre les covenantaires. Le Test Act de 1681 obligea tout détenteur d'un office public à prêter serment sur la Confession de Foi de 1560, ce qui confirmait entre autres la suprématie royale sur l'Eglise et exigeait la renonciation des covenantaires. Huit membres du clergé épiscopal démissionnèrent, ainsi que soixante autres personnes. Ce fut le cas de Sir James Dalrymple, Président de la Cour de Session, et d'Archibald Campbell, 9e comte d'Argyll, qui dut fuir à l'étranger, déguisé en page, après avoir été condamné à mort. [...]
[...] Ces convenantaires durent les héberger et les nourrir pour rien. On les baptisa les Highlands Host les hôtes des Highlands, et les Highlanders furent responsables de nombreuses atrocités, pillant leurs hôtes, violant leurs femmes et leurs filles, détruisant tout sur leur passage. Des milliers de livres de dommages et de saccages furent réalisés durant les quelques mois que dura leur résidence. C'est alors qu'en 1679, tandis qu'il traversait Magus Moor près de St Andrews, l'archevêque Sharp fut cruellement assassiné par les covenantaires. [...]
[...] La victoire des covenantaires fut de courte durée. Ils furent bientôt déchirés par les combats. A la bataille de Bothwell Brig le 22 juin 1679, ils furent écrasés par les troupes du gouvernement menées par James duc de Monmouth (et de Buccleuch) et Claverhouse. Les covenantaires combattirent avec courage, menés par David Hackston de Rathillet, mais en vain, et beaucoup furent exécutés, tandis que 1200 d'entre eux furent provisoirement emprisonnés dans le cimetière de Greyfriars à Edimbourg avant d'être transportés ailleurs. [...]
[...] Ils eurent deux filles, Marie et Anne, qui toutes les deux seraient monarques de leur plein droit. En 1664 Charles accorda à Jacques les provinces américaines préalablement contrôlées par les Hollandais, et leur nom fut changé en New York en son honneur. Jacques se convertit au catholicisme romain en 1668, comme l'avait fait sa femme, et deux ans plus tard il faisait partie du fameux Traité de Douvres, un document tout à fait secret dans lequel Charles II admettait sa propre conversion et décidait de rétablir le royaume dans le catholicisme romain. [...]
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