L'humanisme débute autour du XIVe siècle entre la France et l'Italie avec une volonté de revenir aux textes anciens (païens comme monothéistes.). On peut noter une envie de revenir aux textes d'origines, les intellectuels utilisent la philologie pour critiquer les textes. Ils parviennent à recréer de bonnes éditions des textes. Laurent Valla, dans son "Traité sur la fausse donation de Constantin" affirme que le pouvoir temporel des papes se fonde sur un document faux, on fait commencer le pouvoir des papes par la donation de Constantin au pape sylvestre, et de là aurait commencé le droit des papes à avoir un État.
Les humanistes examinent aussi les textes de la chrétienté, se développe un humanisme chrétien : critique de l'intérieur de l'église et de ses abus, ces personnes choisissent cependant de rester dans l'Eglise (Ex. Luther qui reste pendant la crise bien que ces œuvres soient indexées par la papauté). Ces deux auteurs sont philologues, connaisseurs de la culture ancienne grecque et latine, et font aussi une critique de la société.
[...] Ainsi l'image du pauvre est différente, critique des ordres mendiants, les moyens d'assistance dans les villes du moyen-âge existent, mais ce sont des aumônes collectives, absence d'intervention de la ville pour les mettre au travail, on note un phénomène de paupérisation liée à l'augmentation démographique, et l'évolution économique, à plusieurs niveaux on est obligé et l'on prend des initiatives pour réorganiser l'assistance. Ex. Charles Quint qui approuve les différentes initiatives d'assistance et donne des lignes directrices à cette assistance. Du point de vue de l'approche catholique, protestante et humaniste ou face à la pauvreté, il y a une longue tradition historiographique qui avait insisté sur le fait que la nouvelle politique d'assistance développée en Europe au 16e était venue des protestants (lois en Angleterre, etc.). [...]
[...] Ce projet se situe à Bruges, le texte est dédié aux consuls et sénateurs de la ville et est encouragé par la ville urbaine de Bruges. C'est une ville extrêmement active dans le commerce et l'industrie au 15e / 16e, qui est dans les années 20 dans une situation de transition, le port est remplacé par celui d'Anvers, et désormais la ville vit de l'industrie drapière plus que le commerce. On a dans les années 20 un phénomène d'immigration très importante dans la ville, apparition d'un prolétariat urbain et donc des pauvres. [...]
[...] - Il y a aussi le thème du pacifisme (très humaniste, notamment au nord de l'Europe), c'est là aussi une critique de la chevalerie, des Lords qui vivent dans le luxe et l'oisiveté et aussi ceux qui passent leurs temps à faire la guerre. - La loi aussi est particulière, il n'y a pas de propriété privée (égalitarisme dans les rapports sociaux), chacun est responsable de la communauté de biens. Même vêtement, repas en commun, etc. Cette mise en commun est la condition pour créer une société juste. [...]
[...] Au 16e cette controverse arrive à son apogée grâce à la publication de traité (/imprimerie) contre cela. Ce texte se trouve dans le premier livre (critique de l'Angleterre, dialogue entre Hythlodaeus qui revient de l'Utopie et Morton le cardinal anglais.), on retrouve l'idée que les gens volent par nécessité, à partir de la ligne 11 et suivante, on insiste sur le fait que les riches oppriment les pauvres (nobles, abbés et saints personnages). L'idée que ces gens ne travaillent pas revient. [...]
[...] Une partie du texte (après ligne 100) parle des salariés qui dépensent tout leur argent en bien de consommation. Ce sont donc des salariés obligés d'aller en ville et de vivre de leur salaire : exode rural, on a aussi un changement dans la société, le salariat s'oppose aux corps de métiers. Ces salariés dépensent leur argent d'où la critique sociale ; ils dépensent à la Taverne, au Cabaret, n'épargnent pas, n'en ont pas la possibilité. Il décrit la naissance de la nouvelle draperie anglaise, neuve à l'époque. [...]
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