Japon d'Edo 1600-1867, histoire du Japon, ouverture du Japon, dynastie des Togukawa, shogunat, Tokyo, Kyoto, répression contre les chrétiens, modernisation du Japon, politique Sakoku, shintoïsme, animisme, confucianisme, commerce
La période d'Edo s'étend du XVIIe au XIXe siècle au Japon. C'est une période importante et décisive de l'histoire du Japon. En effet, celui-ci va progressivement se fermer aux influences extérieures et aux autres pays étrangers afin de pouvoir se recentrer sur lui-même, permettant ainsi de revaloriser et de développer la culture japonaise et de participer à l'essor du pays. Le terme de Tokugawa renvoie à la première dynastie japonaise qui règne de 1603 à 1868. Les Tokugawa, lors de la bataille de Sekigahara en 1600, s'affirment et prennent alors le contrôle du pays.
[...] Au XVIIIe siècle, il en compte 31 millions. Il y a un donc un fort dynamisme démographique. Cependant, entre le XVIIIe et le XIXe siècle, on a une stagnation démographique due à de nombreuses crises : famines, mortalité infantile, mauvaises récoltes. Au-delà d'une croissance démographique, on note une forte urbanisation. En effet, au début du XVIe siècle, la ville d'Edo compte 1 million d'habitants. Pour comparer, la ville de Londres, à la même époque, compte habitants. On est loin de l'idée féodale que l'on se fait du Japon de cette époque, l'Europe n'est pas la seule à se développer et à se moderniser. [...]
[...] Il repose sur une piété filiale, c'est-à-dire le respect et la soumission à l'autorité du père et des ainés, des anciens. Le confucianisme repose aussi sur le respect de la hiérarchie, de l'autorité. C'est une morale dont vont se servir les Tokugawa durant la période d'Edo afin d'asseoir leur pouvoir. Le confucianisme arrive au Japon par le biais de la Chine. En effet, dans de nombreux domaines, le Japon est très influencé par la Chine qui domine alors l'ensemble de l'Asie orientale, notamment sur le plan culturel. [...]
[...] C'est la première capitale du pays. La seconde est Kyoto, ville où l'empereur réside. La dynastie des Tokugawa veut avant tout instaurer son autorité et affirmer son pouvoir. Ils décident donc de s'attaquer aux petits seigneurs qui représentent une multitude de contre-pouvoirs. Pour cela, ils commencent par confisquer les fiefs des seigneurs. Ensuite, ils réorganisent entièrement le système vassalique afin de se retrouver au sommet de celui- ci. Pour être sûrs que leurs mesures sont respectées, ils mettent en place une police d'inspecteurs qui vont avoir pour rôle d'inspecter les fiefs des seigneurs. [...]
[...] Les Tokugawa vont vouloir sans cesse tenter de se distinguer de la Chine. Ils mettent par exemple en place les études nationales, qui sont de nombreux travaux de philologie sur les sources japonaises les plus anciennes. On s'intéresse aux anciens textes, on essaye de les rendre plus intéressants que les textes chinois. Conclusion Dès 1854, le commodore étatsunien Matthew Perry parvient à entrer au Japon et impose des relations diplomatiques entre celui-ci et les États-Unis. Le pouvoir du Shogunat commence alors à décroitre. [...]
[...] Ils s'engagent donc dans une répression contre les chrétiens dans les années 1620. Les chrétiens doivent vivre dans la clandestinité s'ils ne veulent pas être trouvés par le gouvernement et être massacrés. II. Changements et modernisation du Japon Les Tokugawa s'attèlent à la fermeture du pays afin de le gérer plus facilement, ils sont dans une optique protectionniste. On appelle cette politique Sakoku. Dès 1604, le commerce est soumis à de nombreuses autorisations. En 1635, c'est l'interdiction de l'émigration : les Japonais ne peuvent plus quitter le pays, pour ceux qui étaient partis avant, ils n'ont plus le droit de revenir au Japon. [...]
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