Cet inventaire de la plantation de la Marmelade à Saint-Domingue a été réalisé à la veille de la Révolution française, en 1787. Saint-Domingue était une colonie française et la région du Cap dont dépend juridiquement cette plantation représentait le mieux la réussite des planteurs et des négociants français. Les Antilles française étaient réputées pour leur production sucrière au début du siècle puis pour ses plantations de café. A partir du milieu du XVIIIème siècle, les Antilles produisent le café en monoculture. Il s'agit, selon toute vraisemblance d'un inventaire réalisé par un huissier au vue des estimations plus ou moins évolutives et réajustées. Le destinataire d'un tel inventaire pouvait être multiple : la métropole et le roi ou tout du moins l'administration de l ‘Ancien Régime, l'administration locale de Saint-Domingue, pour des négociants, voire des acheteurs éventuels. Il s'agit, selon toute vraisemblance d'un inventaire et d'une estimation de la valeur des biens meubles et immeubles de deux co-propriétaires Raby et Villard, réalisé par un notaire soit à la suite d'un décès, soit dans le cadre d'une procédure judiciaire ou commerciale. Un tel inventaire a put être réalisé dans le cadre d'une cessation d'activité car on sait combien les grandes exploitations de monoculture pouvaient être sensible aux évènements politiques. souvent des doubles des actes qui étaient conservés en métropoles car on craignait les troubles qui pouvaient se dérouler à Saint-Domingue. les doubles des actes étaient conservés en métropoles car on craignait les troubles qui pouvaient se dérouler à Saint-Domingue qui connu plusieurs révoltes d'esclaves. La particularité de Saint-Domingue est que la population servile est plus nombreuse que les colon. La situation sociale dans l'i^le relève toujours d'un fragile équilibre
[...] Introduction Cet inventaire de la plantation de la Marmelade à Saint-Domingue a été réalisé à la veille de la Révolution française, en 1787. Saint-Domingue était une colonie française et la région du Cap dont dépend juridiquement cette plantation représentait le mieux la réussite des planteurs et des négociants français. Les Antilles française étaient réputées pour leur production sucrière au début du siècle puis pour ses plantations de café. A partir du milieu du XVIIIème siècle, les Antilles produisent le café en monoculture. [...]
[...] Souvent des doubles des actes qui étaient conservés en métropoles car on craignait les troubles qui pouvaient se dérouler à Saint-Domingue. Les doubles des actes étaient conservés en métropoles car on craignait les troubles qui pouvaient se dérouler à Saint- Domingue qui connu plusieurs révoltes d'esclaves. La particularité de Saint- Domingue est que la population servile est plus nombreuse que les colons. La situation sociale dans l'i^le relève toujours d'un fragile équilibre Les inventaires sont souvent sous-estimés pour ne pas avoir à payer des taxes trop importantes car chaque esclave était taxé et l'exportation l'était elle aussi. [...]
[...] L'ameublement de cette habitation est assez hétéroclite dans les détails mais l'acajou domine, signe d'une certaine richesse et modernité des meubles. Par exemple on trouve une bergère qui est un large fauteuil à dossier rembourré, avec joues, manchettes et coussin sur le siège, apparu vers 1720. Non seulement l'aménagement reflète une certaine richesse mais en plus une certaine acclimatation au pays : l'acajou est un bois exotique qui vient de l'île. Autour de la maison on trouve les cases des esclaves et les dépendances Le passage d'un type d'habitation à un autre est perceptible dans le contraste existant dans les formes architecturales et les matériaux de construction. [...]
[...] Garder des réserves leur permet d'écouler le café à l'année et non pas seulement à l'époque de la récolte du fruit. Dès lors le café peut devenir un produit de consommation courante et non plus seulement un produit exotique et rare. Ces dispositions commerciales expliquent la diffusion et la démocratisation du café en Europe et vers les autres pays qui n'en produisent pas. Cent cinquante sacs à café : la conservation de ce bien de consommation sur place devait aussi servir à la consommation de la plantation dans une mesure qui reste limitée. [...]
[...] Le travail vivrier se développe autour de la mise en culture d'un jardin de case espace concédé par le maître afin que l'esclave puisse planter des vivres telles que des arbres fruitiers. Ces jardins sont permanent, tous les esclaves en ont un. Cette concession est souvent accompagnée de celle du samedi : les maîtres donnent un jour dans la semaine aux esclaves pour leur permettre de cultiver leur lopin de terre afin qu'ils puissent subvenir à leur besoins et s'ils y sont autorisés, afin qu'ils puissent revendre certain de leur produit le dimanche au marché. Le fruit de la vente lui revient mais le maître peut en exiger aussi une part. [...]
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