Tout d'abord, il faut prendre conscience de l'état d'esprit hongrois face aux Habsbourg au début du XVIIIe siècle. Longtemps les Hongrois se sont fait le peuple en lutte pour la défense de la Chrétienté mais désormais ils deviennent la nation rebelle qui s'insurge contre son souverain.
Une série d'évènements politiques dans l'histoire du pays furent en soi des déclencheurs de la révolte de 1702/1711. Tout commence en 1570, avec l'accord de Spire qui conférait aux Habsbourg une légitimité qui leur avait été jusque-là contestée, de même Jean Sigismond reconnaît lui-même les droits éminents de Maximilien sur la Transylvanie. Néanmoins la diète de Hongrie exigeait déjà une limitation de l'appareil gouvernemental viennois que Ferdinand 1er s'était échiné à mettre en place.
[...] Des soulèvements plus ou moins aboutis ponctuent les dernières années du XVIIe siècle. les Mécontents accusent Les mécontents de 1700 prirent officiellement le titre de confédérés et accusèrent les Habsbourg d'avoir perpétuellement violé leurs droits. Dans le Manifeste des Mécontents de Hongrie contenant les raisons qu'ils prétendent avoir de s'être soulevés et de prendre les armes contre l'Empereur pour maintenir leurs Loix et liberté. Edité à Bâle en 1705. Selon eux ils ne sont ni des traîtres ni des rebelles mais souhaitent seulement rétablir leurs anciens droits, privilèges et libertés et nullement soustraire de l'obéissance des légitimes souverains que la nation s'est choisie En effet ils exigeaient le rétablissement de la libre élection des rois, le droit de résistance, le respect des privilèges, le libre exercice de la religion, une répartition plus équitable de l'impôt et l'indépendance de la Transylvanie. [...]
[...] Pour consolider sa position, il épouse la fille du roi de Bohème Georges de Podebrady. Il emploie les ressources d'une fiscalité accrue pour organiser une puissante armée permanente, instrument d'une politique ambitieuse. Mais il doit renoncer à chasser les Turcs d'Europe. Un an après son élection, des nobles mécontents ayant offert la couronne de Hongrie à l'Empereur Frédéric III, Mathias 1er envahit l'Autriche et force l'Empereur à restituer la couronne (1462). Il prend la Silésie et la Moravie (paix d'Olomouc 1479) annexe la Styrie et la Basse-Autriche et entre à Vienne en 1485. [...]
[...] L'insurrection de Ferenc Rakóczy I. L'insurrection de 1703 s'inscrit dans une dynamique révolutionnaire hongroise. Des tensions passées qui demeurent. Un siècle de révoltes incessantes les Mécontents accusent II. La guerre d'indépendance de Ferenc Rakóczy. Ferenc Rakóczy le meneur. b/Recrudescunt diutina inclytae gentis Hungariae vulnera Les anciennes plaies de la glorieuse nation hongroise se rouvrent III. [...]
[...] Ce qui montre bien les volontés de Joseph 1er d'établir une paix équitable en tout point. Exilé dans un premier temps à Paris à l'hôtel de Transylvanie, déprimé à cause du manque d'aide des Français dont il était sûr du soutien, il offrit finalement ses services de futur prince vassal de Transylvanie au sultan turc. Action qui se solda par un échec et il ne put quitter la Turquie pour retourner à Paris et mourut en 1735 dans sa résidence forcée à Tekirdag sur les bords de la Mer de Marmara. [...]
[...] Mais au fur et à mesure des succès vécus, les rangs de cette faible armée se virent grossis atteignant près de soldats encadrés par la noblesse qui s'était ralliée petit à petit au mouvement. Les soldats de l'armée des Kouroutz n'ont pas connu les tournants de la politique internationale L'objectif de Rakoczy dans ce conflit est double en effet, tout d'abord il cherche à obtenir des subsides pour lever une armée nécessaire pour sa révolution, mais également il cherche à faire aboutir une alliance diplomatique qui servirait à légitimer ses prétentions sur la couronne hongroise. [...]
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