Indiens et colons dans les territoires français et anglais d'Amérique, au XVIIe siècle

Résumé du document

Les anglais et les français prennent pied en Amérique du nord, aux Antilles et en Guyane au XVIIe siècle. Les populations indiennes : des populations millénaires qui sont originaires d'Asie et qui se sont installées en Amérique vers 50 000 av.JC. Les tribus sont très nombreuses, elles forment un véritable enchevêtrement d'autant plus qu'elles sont sédentaires (elles se déplacent en fonction des saisons). Les principales, c'est-à-dire celles qui ont été le plus au contact des Européens, sont :
. en Amérique du nord : les Hurons et les Iroquois (ceux-là sont regroupés depuis les années 1450 en une confédération de 5 nations) situés à l'est et le long des Appalaches, les Algonquins dont les Micmacs localisés à l'ouest, les Sioux dans le sud et, au nord, les Inuits.
. dans les Antilles : les Caraïbes qui sont redoutés par les européens dans la mesure où c'est un peuple guerrier et anthrophage, et les Arawaks qui sont, au contraire, pacifique et qui vont disparaître plus rapidement que les Caraïbes.
Enfin, les Français comme les Anglais sont très étonnés du retard de développement considérable de ces sociétés indiennes qui ne connaissent ni l'écriture, ni le fer, ni la roue.

Extraits

[...] La situation est identique dans les colonies anglaises qui, au même moment, sont fondées plus au sud. Il s'agit notamment de la Virginie qui est fondée en 1607 avec la création du premier établissement anglais : Jamestown. Le climat et les terres sont plus favorables qu'au Canada français, mais les colons anglais répugnent à l'agriculture et cherchent à travailler le moins possible. Les Indiens vont donc là aussi être un recours précieux, en faisant découvrir aux Anglais le maïs et le blé, mais aussi le tabac qui va permettre le développement économique rapide de la Virginie. [...]

[...] Mais là aussi une active contrebande se développe, et les autorités, elles mêmes impliquées dans les trafics, ferment parfois les yeux. - les effets de l'alcoolisme : les effets sont dévastateurs, l'alcoolisme déstabilise gravement les sociétés indiennes et entraîne la mort. Les Indiens deviennent des drogués en ne pouvant plus se passer d'alcool ; cela s'explique par le fait que leur métabolisme n'assimile pas l'alcool car celui ci constitue une source d'énergie à forte concentration et que leur rythme cardiaque soit lent. [...]

[...] D'autant plus que beaucoup d'Indiens se convertissent pour faire plaisir à un missionnaire. Les résultats sont précaires et décevants. D. Les guerres - dans les colonies françaises : les guerres ont eu lieu avec les Iroquois qui ont longtemps gêné la pénétration française vers l'intérieur des terres. La première guerre éclate en 1609, et malgré la signature de la paix en 1622, l'hostilité est définitive. - dans les colonies anglaises : les Anglais ont mené de véritables guerres d'exterminations et ont éliminé plus d'Indiens que les Français. [...]

[...] Et ce malgré, toutefois, quelques problèmes. La situation évolue assez rapidement mais différemment dans les 2 colonisations : les Français sont plutôt tolérants et ouverts, ils ne souhaitent pas la destruction des Indiens même si cela n'empêche pas certains de faire des profits sur leur dos (alcools et fourrures) ; les Anglais, eux, sont plutôt racistes (à quelques exceptions près comme en Virginie et plus encore en Pennsylvanie où il n'y a pas eu d'extermination à proprement parlé) et ne se sont montrés guère reconnaissants envers ceux qui les ont sauvé. [...]

[...] Indiens et colons dans les territoires français et anglais d'Amérique, au XVIIe siècle Introduction - GB et FR prennent pied en Amérique du nord, aux Antilles et en Guyane au XVIIe siècle. - les populations indiennes : des populations millénaires qui sont originaires d'Asie et qui se sont installées en Amérique vers av.JC. Les tribus sont très nombreuses, elles forment un véritable enchevêtrement d'autant plus qu'elles sont sédentaires (elles se déplacent en fonction des saisons). Les principales, c'est à dire celles qui ont été le plus au contact des Européens, sont en Amérique du nord : les Hurons et les Iroquois ( ceux là sont regroupés depuis les années 1450 en une confédération de 5 nations ) situés à l'est et le long des Appalaches, les Algonquins dont les Micmacs localisés à l'ouest, les Sioux dans le sud et, au nord, les Inuits . [...]