Tout le monde connaIt la fête de Thanksgiving, celle qui deviendra Halloween, célébration populaire, une fois introduite en Europe. Ce que l'on sait moins c'est que l'on attribue généralement à Bradford l'institution du Thanksgiving, qui prend sa source dans, ce qui n'était qu'au départ un accord entre Indiens et Colons.
Nous avons justement ici un extrait de l'ouvrage Histoire de la colonie de Plymouth de ce même William Bradford. Un des aspects important dont ce livre traite concerne les premiers contacts entre indiens et colons... Donc se pose maintenant la question : qui peut bien être ce M Bradford ? Nous y venons. Cependant, il nous faut d'abord situer quelques événements pour nous repérer :
Au début du XVIIè le continent nord américain connu une vaste phase de colonisation par les puissances européennes. Les principales puissances européennes commencèrent à s'implanter par de petites colonies qui se développèrent peu à peu (...)
[...] Les séparatistes souhaitaient faire scission avec l'Église d'Angleterre. Au contraire des Puritains qui avaient l'ambition de purifier de l'intérieur l'Église d'Angleterre, les Séparatistes étaient d'avis que, s'étant écartée de la Bible par son enseignement et son dogme, celle-ci n'était plus susceptible de rédemption. Lorsqu'en 1609 Jacques Ier (Roi d'Ecosse, 1566-1625) commença à persécuter les Séparatistes, Bradford et plusieurs membres de sa congrégation s'enfuirent aux Pays-Bas, et c'est ensuite qu'ils décident de partir en Amérique à bord du Mayflower (tous ne sont pas séparatistes, il y a des anglican aussi). [...]
[...] Un pacte contenant un certain nombre de lois, et régissant les principes de la future colonie (plus connu sous le nom de Myaflower Compact Act), fut signé à bord du navire par les passagers. La vision du mayflower Contexte incertain de l'installation de la colonie Parmi les 102 occupants du bateau se trouvaient trente-cinq pèlerins protestants très pieux The Pilgrim fathers ou Pères pèlerins séparatistes originaire de Leyde.), fuyant les persécutions de Jacques Ier et à la recherche d'un lieu pour pratiquer librement leur religion ; ainsi que 67 étrangers Ces étrangers avaient rejoint l'équipage sur ordre des investisseurs du voyage. [...]
[...] En effet,Le premier hivers fit de nombreuses victimes : La famine mais également le froid et le scorbut tuèrent à peu près la moitié des habitants de la colonie. Les cadavres furent enterrés pour que les indiens ne découvrent pas les pertes en population et cacher son affaiblissement. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, c'est avec l'aide du chef des Wapanoags que les habitants purent survivre. Le rôle de l'interprète Squanto aura un rôle primordial pour la bonne communication entre les deux partis. Rappelons-nous qu'il parle mieux l'anglais que Samoset . [...]
[...] Les faits marquants avant la création de la colonie de Plymouth. 1-Les péripéties de Dermer Bradford évoque dans ses écrits un certain Mr Dermer envers lequel les indiens auraient à plusieurs reprises porté atteinte en l'an 1916, ligne 55-59: Mr Dermer fut fait prisonniers par les indiens à Manamoyick, région proche de la colonie qui est bien connue aujourd'hui. Il leur donna ce qu'il reclamaient pour qu'il le libèrent, mais quand ils eurent la rançon, ils le gardèrent quand même en captivité et essayèrent de tuer ses hommes Bradford décrit les indiens comme des barbares ne respectant rien, pas même sens de la négociation et l'échange de prisonniers. [...]
[...] Mais pour les valaurs indiennes, c'était déjà une véritable humiliation puisque l'on privait un guerrier de ses armes. L'intérêt des colons à prendre ces mesures sont les suivantes : Dans la Nouvelle-Angleterre du XVIIe siècle, les colons découvrent que la collaboration avec les Amérindiens, éclaireurs, alliés au combat, agents de renseignement et instructeurs tactiques, constituent la meilleure prévention contre le désastre militaire. Le conseil du Connecticut suggère à la Bay Colony de concéder (aux alliés amérindiens) tout le butin, de leur donner des vivres, des munitions et une solde tant qu'ils sont en mission Mais en Nouvelle-Angleterre, certains préjugés rendent la vie dure à l'égard des peuples indigènes, accusés de vendre leur poudre à canon, de prévenir leurs frères amérindiens de l'approche d'une colonne, de se battre sans rigueur ni discipline, à quoi s'ajoute la conviction, solidement enracinée, que la guerre d'embuscade est déshonorante. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture