Archives, INA, AAR, cours, exposé
L'Institut National de l'Audiovisuel s'est créé en 1974 suite à l'éclatement de l'Office
de radiodiffusion-télévision française (ORTF) qui était en charge du service public de
l'audiovisuel. Par l'article 3 de la loi du 7 août 1974, l'Institut national de l'audiovisuel est
chargé « de la conservation des archives, des recherches de création audiovisuelle et de la
formation professionnelle ».
Suite à sa création, l'INA avait un monopole incomparable : celui de la conservation
des archives de l'ensemble des diffuseurs français, soit l'ensemble des productions des médias
audiovisuels français, qu'ils viennent de la radio ou de la télévision. Son monopole s'est
étendu par la suite à la recherche et la formation professionnelle. Ce même monopole a été
aboli en 1986, suite à la Loi de privatisation de TF1 ainsi qu'à l'introduction de nouveaux
diffuseurs....
[...] L'INA a créé le principe des archives pour tous qui propose plus de émissions telles que des feuilletons, séries, entretiens, discours fondateurs, journaux télévisés, émissions télévisées Ces archives sont pour la plupart en consultation libre et téléchargeables facilement. Ainsi, l'INA permet à tout un chacun d'avoir accès à plus d'un demi-siècle d'audiovisuel. Mais l'INA propose également d'accéder à encore plus de ressources et donc d'archives, mais celles-ci s'avèrent payantes et demandent donc un minimum d'argent à investir, et oui tout se paye L'INA a également au cœur de deux concepts : - Inamediapro qui est un service pour les professionnels, c'est la première banque d'archives audiovisuelles numérisées, accessible en ligne. [...]
[...] Du coup la qualité est un peu moins bonne. L'INA a entreprit une grande campagne de numérisation de ces documents, et ainsi il a pour objectif d'être le premier pays à sauvegarder toute sa mémoire audiovisuelle d'ici à l'année d'objectif qui est 2015. Mais des documents conservés sont soumis à des droits (diffuseurs, producteurs, scénaristes, artistes, etc.) ce qui rend leurs utilisation impossible avant 70 voire 80ans pour certains. C'est de nouveau un problème, car leur conservation a un coût très élevé alors que leur exploitation n'est possible qu'avant un délai très long. [...]
[...] L'AAR se base sur quatre missions que sont la collecte et la constitution de patrimoines scientifiques et culturels à l'aide des technologies audiovisuelles, l'ingénierie informatique et sémiotique cognitive et audiovisuelle des fonds audiovisuels et multimédias, la publication d'enregistrements audiovisuels de patrimoines culturels et scientifiques sous forme de sites thématiques multimédias, de genres de publications spécifiques ou encore sous forme de produits spécialement adaptés à un public multilingue et multiculturel, et les partenariats avec tout acteur concerné par l'approche et la vision du programme de l'AAR. [...]
[...] Types de fonds et problèmes rencontrés Les fonds de l'Ina (donc plus de 3 millions d'heures d'archives au total) regroupent la mémoire sonore et visuelle de plus de 60 ans de notre histoire, répartie dans sept grands fonds : Le fonds cinéma, le fonds national de télévision, le fonds radio, le fonds photo, le fonds publicité, les fonds régionaux et le fonds du dépôt légal. La plupart de ces archives sont conservées au centre des Essarts-le-Roi (qui se situe dans les Yvelines). L'INA essaye de conservé tous les documents de type audiovisuel. Le principal enjeu de l'audiovisuel est tourné autour de la nature des supports de celle-ci, en perpétuelle évolution. Ainsi, l'INA doit conserver ces différents supports, mais également les machines permettant des les lire, ce qui s'avère quelque peu coûteux tout de même. [...]
[...] Enfin, d'après la Loi du dépôt légal, l'INA se doit de conserver une trace des programmes diffusés en France, c'est pourquoi l'INA n'en garde qu'un échantillon représentatif, mais donc seulement un échantillon, ce qui est une limite au travail de l'INA. Les Archives Audiovisuelles de la Recherche (AAR) Le programme de Recherche et Développement de l'AAR a été créé en 2001 par Peter Stockinger et l'Équipe Sémiotique Cognitive et Nouveaux Médias (ESCoM) de la Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH), tout deux à Paris. [...]
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