La III ème République face aux crises

Thèmes abordés

IIIème République, débâcle de Sedan, Général Trochu, gouvernement de la Défense Nationale, crise du boulangisme, République de Ferry, affaire Dreyfus

Résumé du document

Le 4 septembre 1870 est proclamée aux Tuileries la IIIème République française. Face aux deux premières tentatives, cette IIIème République s'avère être la première à s'inscrire durablement dans le temps et à s'enraciner dans l'esprit des Français. Néanmoins, et malgré sa pérennité, son histoire reste jalonnée de crises plus ou moins importantes. À chacune d'elle la République fut déstabilisée. Parfois fut-elle même remise en cause. Toutefois, il semble qu'en 1914, la majorité des Français se soit finalement ralliée à la III ème République et ses institutions.
Dans quelle mesure ces crises ont-elles paradoxalement contribué à son enracinement définitif en 1914 ?
Cette IIIème République, née d'une crise, se consolide progressivement à la faveur d'une crise politique et institutionnelle et parvient même à surmonter les différents scandales et affaires qui la secouent.

Extraits

[...] La III ème République face aux crises Le 4 septembre 1870 est proclamée aux Tuileries la III ème République française. Face aux deux premières tentatives, cette III ème République s'avère être la première à s'inscrire durablement dans le temps et à s'enraciner dans l'esprit des Français. Néanmoins, et malgré sa pérennité, son histoire reste jalonnée de crises plus ou moins importantes. À chacune d'elle la République fut déstabilisée. Parfois fut-elle même remise en cause. Toutefois, il semble qu'en 1914, la majorité des Français se soit finalement ralliée à la III ème République et ses institutions. [...]

[...] En 1879, la III ème République s'est imposé comme le régime de la France. Au travers des crises, elle a su court-circuiter les révolutionnaires de gauche et les monarchistes conservateurs de droite. Néanmoins, le consensus n'est pas encore fait et d'autres crises sont à venir. La crise du boulangisme survient dans les années 1880, à l'époque de la République de Ferry. L'école est devenu laïque et obligatoire et Dieu a été supprimé du programme scolaire. La droite nationaliste s'y oppose et rejette le colonialisme. [...]

[...] Il est jugé par contumace pour complot contre la sûreté intérieure, pour détournement des deniers publics, prévarication et corruption. Il est condamné à la déportation dans une enceinte fortifiée Quelques années plus tard, le général Boulanger, plus ou moins oublié par le Français, se suicide sur la tombe de sa maîtresse. Du côté de la droite plus traditionnelle, l'on assiste au bras de fer entre Orléanistes et Légitimistes. Les légitimistes refusent de se rallier à la branche Orléaniste. Quant aux orléanistes eux-mêmes, ils n'ont pas beaucoup de soutien. Certains se rallient à une conception républicaine parlementaire et conservatrice. [...]

[...] La naissance de la III ème République fut longue et difficile. À ses débuts, elle était loin de faire l'unanimité. Elle a connu des remises en causes profondes voire des crises politiques comme celle du boulangisme. Elle en outre, été secouée par des scandales et par une affaire qui a écartelée l'opinion publique, celle du capitaine Dreyfus. Néanmoins, et même s'il existe encore une opposition réelle, en 1914, la quasi-totalité des forces politiques françaises se regroupe en union sacrée pour défendre la III ème République face à l'impérialisme allemand. [...]

[...] En 1971, il devient le premier président de la III ème République. Rapidement, Thiers se rapproche du Républicanisme, estimant qu'il n'est plus temps de mettre en place une monarchie. Il perd alors progressivement le soutien de l'assemblée monarchiste ce qui l'oblige finalement à démissionner. Il est remplacé par Mac-Mahon le 24 mai 1873. Le duc de Broglie est nommé Président du conseil. Il met en place une politique d'ordre moral : surveillance des populations, contrôle abusif, Association du trône et de l'autel La volonté des monarchistes est alors la mise sur le trône du fils du duc de Berry : Henry, comte de Chambord. [...]