Introduction
Pour introduire ce sujet, il convient de rappeler les événements de la Guerre de Trente Ans. Cette guerre est à l'origine de ce que l'on a appelé plus tard l'équilibre des puissances en Europe.
La Guerre de Trente Ans commence lorsque prend fin la guerre entre Rodolphe II et les turcs en Europe centrale. La fin de ce conflit amène une période de paix qui fait ressurgir la question de la place du protestantisme en Allemagne. La guerre contre les turcs musulmans fédérait les chrétiens.
En Allemagne au XVI siècle les catholiques sont minoritaires par rapport aux protestants, mais le catholicisme est la religion du roi.
Le premier conflit marquant la Guerre de Trente Ans est la révolte de Bohême (Bohême région située près de Prague en République Tchèque). Le conflit s'explique par le fait que le roi de Bohême Ferdinand II du saint empire est très catholique, et mène une politique contraire à la lettre de majesté de 1609 qui accorde la liberté religieuse aux protestants.
[...] A/ La conception des grands artisans du traité sur la paix et l'équilibre européen
La paix westphalienne a eu pour artisan Mazarin et Richelieu et surtout un juriste hollandais, Hugo Grotius. Pour lui comme pour les autres artisans de la paix westphalienne, la guerre ne doit pas être bannie comme on cherche à le faire en 1914 ou même actuellement mais d'assurer qu'aucun conflit n'empêchera l'établissement de la paix.
Grotius va être un artisan important mais qui brille par son extériorité (il n'est pas contemporain). En effet, cela lui permet de faire une synthèse à la fois du droit des gens et du droit naturel, c'est-à-dire des lois non écrites basées sur une vision aristotélicienne de l'homme comme un animal rationnel et social et de l'autre sur la pratique des relations entre Etats. Pour la fides (fidélité) est la base du droit de la paix donc le respect des conventions entre les Etats belligérants. C'est ce principe qui est à la base de la souveraineté des nations. La culture chrétienne imprègne son traité et chaque individu est à l'égalité devant Dieu et devant la loi. D'ailleurs, l'une des principales idées de Grotius est de réunir le monde chrétien mais cela ne sera pas retenu pour le traité de Westphalie. (...)
[...] Fénelon dispose qu'afin d'entretenir l'équilibre et la sureté commune. Il est impératif pour chaque puissance de respecter la souveraineté des autres Etats ou puissances. Cette théorie renvoie à celle de la loi naturelle : les puissances doivent reconnaître le droit, la liberté et la sureté des autres. Pour notre exemple : Fénelon est contre la guerre surtout dans la conception de Louis XIV à qui il écrit une lettre en 1694 (au passage cela favorisera ça disgrâce) Dans cette lettre, Il critique la politique guerrière de louis XIV de manière extrêmement véhémente. [...]
[...] Ar ce jeu d'alliance on distingue aussi l'idée d'une sécurité collective, une ligue, chrétienne de préférence, qui puisse rétablir l'équilibre en cas de menace. Il est donc dans sa façon de penser très proche de Grotius car il poursuit comme lui le but de la guerre juste. Le but étant la paix à la fin de la guerre. L'état moderne qui émerge de la paix de Westphalie est un Etat rationnel, il défend l'intérêt national. C'est la soumission de du roi à l'Etat. [...]
[...] B/La paix perpétuelle chez Rousseau Dans son Jugement sur le projet de paix perpétuelle de 1761, Rousseau affirme comme l'abbé de Saint-pierre que la question de la construction de la paix est capitale pour l'évolution de chacun des États européens. Il montre que seule une confédération de peuples souverains pourrait tenter de construire la paix Rousseau prend pour exemple la confédération Helvétique et les provinces unies. Rousseau diffère de Saint Pierre quant aux moyens d'arriver à instaurer la paix en Europe. Rousseau pense que c'est l'uniformisation des coutumes qui permettront aux différents peuples européens de s'unir. Rousseau pense que seule une fédération européenne des peuples permettrait d'instaurer durablement la paix. [...]
[...] La difficile mise en œuvre de la paix westphalienne Il y a de nombreux exemple possible pour illustrer cette pensée mais deux ont particulièrement attiré notre attention. Un auteur qui critique la politique guerrière de Louis XIV et un exemple géopolitique méconnue. Tout d'abord Fénelon. Salignac de La Mothe Fénelon, François de (1651- 1715). Il a écrit Télémaque qui est une critique à peine voilée de la politique de Louis XIV. Il a écrit les directions pour la conscience d'un roi en 1702 à l'intention du duc de Bourgogne dont il était le précepteur. [...]
[...] La France et la Suède infligent aux Habsbourgs d'importantes défaites, ce qui pousse l'Allemagne à entamer les négociations. La dernière bataille est celle de lens en 1648, les espagnols y subissent des pertes trop importantes, ce qui conduit l'empereur Ferdinand II à accepter les négociations de paix entamées depuis déjà 5 ans. Suite à cette Guerre les Différents souverains se sont mis d'accord pour éviter qu'une telle chose se reproduise. Sachant que d'un point de vue intellectuel, Dès le XVIe siècle, des précurseurs formulent des règles à partir du droit naturel pour limiter les excès de la guerre et de la conquête. [...]
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