Au début du XVème, la papauté est incapable de répondre au vif désir de réforme religieuse. C'est pourquoi Luther, en Allemagne, et Calvin, en France, prennent l'initiative de cette réforme, faite en marge de la papauté et bientôt contre elle. Lorsque celle-ci décide de réunir à Trente le concile qui réforme l'Eglise de l'intérieur, il est trop tard : l'unité chrétienne est rompue (...)
[...] Beaucoup de ceux-ci se laissent d'autant mieux gagner aux idées de Luther que celui-ci les encourage à s'approprier les biens du clergé. La doctrine luthérienne est exposée, en 1530, dans la Confession d'Augsbourg. Son triple fondement est la justification par la foi, le sacerdoce universelle (tous les chrétiens sont égaux par le baptême et sont donc tous prêtres) et l'autorité de la seule Bible comme dépôt de la révélation (manifestation de l'esprit de Dieu à travers l'histoire du peuple Juif et surtout la venue sur terre de son propre fils Jésus-Christ, Ancien et nouveau Testament constituant la Bible.). [...]
[...] Il y a donc contestation de l'autorité du pape et rejet de certaines formes du culte catholique. D'autres réformateurs développement, à partir du luthéranisme, des idées quelques peu différentes. C'est le cas notamment du français Jean Calvin (1509-1564). Celui-ci publie en 1536 un exposé de sa conception du christianisme sous le titre institution de la religion chrétienne. De 1541 à sa mort, il vit à Genève dont il fait la Rome du protestantisme par allusion à la ville de Rome, où réside le pape. [...]
[...] Introduction La société européenne est, à la fin du XVème, unanimement chrétienne, ce qui signifie de la part de chacun l'adhésion aux dogmes fondamentaux du christianisme, condensés dans le Credo (énoncé du contenu la foi chrétienne, dont les premier mots sont : Credo in unum Deum, Je crois en un seul Dieu), et le respect d'un certain nombre de pratique obligatoires dans le cadre de la paroisse : sacrement de baptême, de mariage et d'extrême- onction marquant les grandes étapes de la vie individuelle, confession et communion au moins une fois par an à Pâques, assistance à la messe les dimanche et les jours de fête. Mais les fidèles les plus assidus se plaignent de certaines insuffisances du clergé et réclament une réforme de l'Eglise. Le plus grave est sans doute l'absence de formation spécifique des futurs curés de paroisse. [...]
[...] Les choses vont encore plus loin avec Elisabeth 1re : L'anglicanisme devient un compromis entre le catholicisme et le calvinisme ; sous la seule autorité du souverain, l'Eglise d'Angleterre conserve à peu de choses près, la hiérarchie et la liturgie catholiques, mais elle adopte un dogme, en Trente-neuf Articles (1563), empruntés au calvinisme. La liturgie est aussi dans la plupart des religions, le culte officiel rendu à la divinité et ensemble de cérémonies correspondantes, où a le plus souvent lieu une communication spirituelle entre le célébrant et fidèles. II La tardive riposte de Rome A partir de 1536 environ, l'Eglise romaine se décide à réagir. [...]
[...] Un dogme est l'emble des points fondamentaux d'une religion auxquels il faut croire pour appartenir à celle-ci. Suspendu en 1552, il se réunit à nouveau en L'œuvre du concile porte à la fois sur le dogme et sur la discipline. En matière de dogme, il réfute les thèses protestantes et affirme clairement la doctrine catholique. En matière de discipline, le concile condamne les divers abus et surtout recommande la fondation d'un séminaire dans chaque diocèse pour la formation intellectuelle et religieuse des futurs prêtres. C'est donc une école où se formera le clergé catholique. [...]
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