Une construction qui date du Moyen Âge, avec une organisation interne. Une origine du Xème siècle, et par la même de Charlemagne, et de son empire perdu, les empereurs romains germaniques sont aussi les héritiers des empereurs romains (d'où le nom..). Il comprend théoriquement depuis la fin du Moyen Âge certaines terres occidentales comme les Pays-Bas et la Franche Comté (qui passeront au cours du siècle aux Français ou aux Espagnols, puis aux Autrichiens), le Royaume d'Italie (Nord et Centre de la péninsule), jusqu'aux limites des états pontificaux et de la République de Venise. Les liens sont distendus encore plus depuis la fin du XVème siècle, mais l'empereur a pu encore donner son investiture pour certains duchés au XVIème siècle (duchés de Toscane, Milan), à l'époque de Charles Quint. En fait c'est principalement un espace germanique depuis Charles Quint, qui a été le dernier grand empereur à proposer le rêve d'une unité, encore plus globale puisqu'elle couvrait également les territoires espagnols. Il est d'ailleurs le dernier à recevoir la couronne de la main du pape à Bologne en 1530. L'empire apparaît donc comme un embryon d'Etat allemand, même s'il est extrêmement morcelé en un grand nombre de principautés, théoriquement subordonnées à l'autorité de l'empereur. Prendre une carte et passer en revue les différents états qui composent l'Empire. Expliquer l'organisation interne, et militaire. L'organisation a été réformée à la fin du XVème siècle par l'empereur Maximilien, grand père de Charles Quint. Il existe une chancellerie, une esquisse d'administration, relativement efficace. La Diète d'Empire, chargée d'élire l'empereur, est composée de trois collèges :
- Les électeurs
- Autres princes et prélats
- Un nombre variable de villes
[...] La Diète se réunit à intervalles réguliers, avant d'obtenir une réunion permanente après Westphalie au XVIIème siècle. Les villes d'Augsbourg et Ratisbonne abritent le plus souvent les réunions. Les décisions sont complexes, elles vont de l'élection de l'empereur, aux décisions diplomatiques, guerres, religion, fiscalité, législation. En matière administrative existent les Cercles au nombre de dix (Autriche, Bavière, Franconie, Souabe, Bourgogne (Pays-Bas et Franche Comté), Alsace, Rhénanie électorale (Palatinat, Cologne, Mayence, Trêves), Haute Saxe, Basse-Saxe) (...)
[...] (France sur les évêchés de Toul, Metz et Verdun), et sur les possessions autrichiennes en Alsace, dans le Sundgau, sur Brisach, Philippsbourg, Suède sur la Poméranie, Brême (elle devient un état Etat d'Empire)). Brandebourg gagne aussi dédommagements dans le Mecklembourg, et une partie de la Poméranie. Politiquement, les pouvoirs de l'empereur sont affaiblis, et ceux des princes se consolident. La Diète gagne en pouvoir (contestation de l'ordre divin de l'empereur et de sa supériorité sur l'Empire). Elle peut désormais sanctionner toutes les décisions majeures du gouvernement de l'Empire. [...]
[...] Pire encore pour le ravage du Palatinat par Louvois en 1688. L'empereur, occupé par la lutte contre les Turcs, a longtemps préféré signer des trêves, et son défaut d'intervention est vu comme un signe de faiblesse. Les succès du prince Eugène, chef des armées impériales, avantagent en fait l'empire d'Autriche, et les Habsbourg, qui reprennent pied en Italie par exemple, au détriment de l'Espagne aux Bourbons (Milanais, Toscane, Naples, Sardaigne, et les Pays-Bas méridionaux). Le découpage territorial de l'Empire au profit d'états nations : Les états territoriaux s'affirment donc, même si l'Empire garde un rôle théorique non négligeable. [...]
[...] Nord de l'Empire, Frédéric Guillaume fait du Brandebourg l'Etat le mieux organisé, avec une armée efficace et permanente. III) Le déclin relatif de la puissance de l'Empire (1660-1713). L'empire est pendant cette période pris entre deux problèmes : Une menace externe des ottomans et de la France guerre de succession d'Espagne renforcent l'impression de déclin du pouvoir impérial. Malgré les vœux de paix, la période est encore très troublée. Le péril turc se rallume de plus en plus, et l'empereur Léopold rassemble en 1683 une armée pour leur résister ( hommes), et réussit ainsi à sauver Vienne. [...]
[...] L'empereur a aussi fort à faire avec l'extension de la Suède en Europe du Nord (guerre du nord contre le Brandebourg). Il réussit à limiter son extension en envahissant la Poméranie avec la Pologne. En 1660 à la paix d'Oliva, il ne peut plus prétendre à réaliser le rêve de Ferdinand II, autrichien, absolutiste, et catholique. Réapparaît en plus au sud une autre menace, celle des ottomans en Transsylvanie. Il n'ignore pas la double limité de son action : juridique et diplomatique le pousse à aller chercher le succès vers le Sud. [...]
[...] II) La guerre de Trente Ans et la tentative hégémonique des Habsbourg : rêve brisé des Habsbourg. Evoquer les ravages de la Guerre de trente Ans et le rêve de monarchie universelle caressé par Ferdinand II et surtout Ferdinand III. L'empire est ravagé par la guerre et est l'état le plus touché par le conflit. Les premières parties des batailles de la guerre de Trente Ans semblent favorables aux Habsbourg et à l'empereur Ferdinand II. Edit impérial de restitution (1629) semble marquer le triomphe de la reconquête catholique dans l'Empire. [...]
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