Cours d'histoire décrivant les lieux d'éducation (Abbayes, centres du savoir, universités ...) durant l'époque moderne mais aussi contemporaine. Il présente également les académies royales, la police du livre, le Collège de France ... Document de 5 pages au format Word.
[...] C'est un instrument de contrôle de la vie artistique et littéraire. L'académie royale des sciences est créée par Colbert en 1666 et inspirée par la Royal Society de Londres. Il y a deux groupes : les mathématiciens (astronomes) et les physiciens (chimistes et biologistes). Colbert voulait écarter tous les partisans des nouveaux systèmes. Il élimine tous les astrologues. Il a orienté les travaux des académiciens vers des domaines susceptibles de recevoir une application directe (guerre et marine). Il fonde l'Observatoire de Paris (1672) pour faire en sorte que les astronomes trouvent une méthode de calcul de la longitude. [...]
[...] Paris s'impose et est reconnue comme capitale de l'érudition. Les intellectuels du XVIIe siècle avaient une théorie : celle des climats qui accorde une place importante au lieu de naissance du savant. Plus le savant venait d'une région obscure, plus il avait du mérite. Ces savants devaient tous se rattacher à Paris. En 1640, Paris était les Champs Elysées du savoir Les centres du savoir Les universités -VERGER (Jacques), Histoire des universités, Que sais-je Paris, PUF p. -CADILHON (François) et MONDOT (Jean), Les universités et les institutions universitaires européennes au XVIIIe siècle : entre modernisation et tradition, actes du colloque international, Talence, Presses universitaires de Bordeaux p. [...]
[...] Pourtant, ce sont les Modernes qui ont gagné. Le Collège de France C'est le Collège royal qui a été fondé par François Ier au début du XVIe siècle dans le cadre du mouvement humaniste. Au début, on ne devait étudier que les langues anciennes. Petit à petit, les cours se sont étendus à toutes les disciplines nouvelles. Au début du XVIIe siècle, il y avait 18 chaires : ex : Gassendi pierre qui en 1645 prend la défense de Copernic et Galilée. [...]
[...] Voltaire est même embastillé pour ça en 1726. III/ L'érudition ou la raison Les Anciens et les Modernes C'est une querelle qui débute à partir de 1670 jusqu'en 1715. La république des lettres se divise en 2 : o Boileau, La Fontaine qui défendent les goûts antiques. Pour eux, on ne peut qu'imiter les auteurs grecs et latins. o Les modernes : Charles Perrault (on peut dépasser les auteurs anciens), Fontenelle (1657-1757) : A mesure que la raison se perfectionnera, on se désabusera du préjugé grossier de l'Antiquité A l'académie des inscriptions et belles lettres, les Anciens étaient majoritaires. [...]
[...] o L'abbaye de Port Royal au centre de Paris et Port Royal des Champs en banlieue : c'est un grand foyer janséniste. o L'abbaye de Saint Germain des Prés : abbaye bénédictine. Au XVIIe siècle, il y a une réforme qui crée une nouvelle branche de bénédictins : les bénédictins de Saint Maur. Cette abbaye est la véritable capitale intellectuelle de la France. A sa tête, il y a Mabillon (1632-1707). Son œuvre constitue un tournant dans l'histoire française : la Diplomatique (1681). Il voit l'histoire comme un procès. [...]
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