Histoire des métiers de l'alimentation, métier de boucher, loi Chapelier de 1791, corporations, moyen-âge, Paris, marchés de Sceaux, apprentissage du métier, Watts, économie, politique, social, corporation, juifs, protestants, roi
De nos jours, il est aisé de se procurer de la nourriture ou simplement de se rendre au restaurant pour déguster de délicieux plats. L'histoire nous démontre que ce ne fut pas toujours le cas. Le commerce alimentaire selon les différentes périodes de notre passé n'a pas été sans embûches et avec une abondance comme on le voit aujourd'hui. Pour arriver à notre produit final, une transformation de la matière première est nécessaire. Ainsi, le sujet de recherche se portera sur l'évolution du métier de boucher dans la ville de Paris : un métier à la fois craint et digne de respect.
[...] Histoire des métiers de l'alimentation – Le métier de boucher de 1450 jusqu'à la loi Chapelier de 1791 qui abolit les corporations De nos jours, il est aisé de se procurer de la nourriture ou simplement de se rendre au restaurant pour déguster de délicieux plats. L'histoire nous démontre que ce ne fut pas toujours le cas. Le commerce alimentaire selon les différentes périodes de notre passé n'a pas été sans embûches et avec une abondance comme on le voit aujourd'hui. [...]
[...] Comme mentionné précédemment, l'édit de 1776 permet aux femmes d'intégrer toutes les corporations. Finalement, pendant la Révolution française, une nouvelle loi est promulguée qui supprime les corporations et la coalition de citoyens, la loi le Chapelier de 1791[38]. VI. Conséquences de la mondialisation sur le métier Au niveau du commerce, on voit principalement une baisse de la consommation de la viande après 1550[39]. Il faudrait attendre le XIXe siècle pour revoir une montée dans cette consommation[40]. Le principal facteur de cette baisse est le petit âge glaciaire qui affecte gravement les récoltes et par le fait même l'élevage du bétail[41]. [...]
[...] p.374 Ibid., p.382 Reynald, ABAD, « La fin des corporations ». In Universalis éducation [en ligne]. Encyclopædia Universalis, Disponible sur http://www.universalis- edu.com.proxy.bibliotheques.uqam.ca:2048/encyclopedie/la-fin-des- corporations/ (consulté le 24 avril 2017) Fernand, Braudel, Civilisation materielle et capitalisme (XVe-XVIIIe siècle), Paris, AColin, coll.« Destins du monde » p.141 Ibid., p.142 Ibid., p.33 Académie d'agriculture de France, Deux siècles de progrès pour l'agriculture et l'alimentation 1789-1989, Paris, Technique et documentation p.35 Lucien, Bély, La France moderne 1498-1789, Paris, Presses universitaires de France, coll.« Collection Premier cycle » p.145 Ibid., p.570 Ibid., p.571 Académie d'agriculture de France, Deux siècles de progrès pour l'agriculture et l'alimentation 1789- op. [...]
[...] Il est important de souligner qu'on limite le nombre de bouchers sur le territoire de Paris à 240. Ainsi, une personne peut rester toute sa vie à attendre la mort d'un ancien ou d'un boucher pour pouvoir prétende à ce poste de prestige[19]. III. Encadrement de la profession En premier lieu, il est important de définir ce qu'est la corporation. Selon l'encyclopédie Universalis, « Le terme de corporation, qui apparaît en français au XVIe siècle, désigne une association d'artisans ou de marchands spécialisés qui s'unissent pour réglementer leur profession et défendre leurs intérêts »[20]. [...]
[...] Le boucher est celui aussi qui abat les animaux. Dans le dictionnaire des arts, métiers et professions d'Alfred Franklin, il est mentionné que les bouchers abattent littéralement les bêtes à domiciles et devant le public[3]. Ainsi, les bouchers vont chercher les bêtes aux marchés de Sceaux et à Poissy selon les besoins du moment et abattent à même la boutique de vente l'animal, car depuis le Moyen-Âge tout se fait à la vue pour assurer une qualité. On juge sa qualité à travers l'odeur, la couleur et la température de la viande[4]. [...]
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