Les circonscriptions sont hiérarchisées : paroisses (40 milles), évêchés (101), et archevêchés (14 ou 15). Dans le midi de la France, plutôt christianisé, les évêchés sont plus petits. Avant 1622, il n'existe pas d'archevêché de Paris. L'évêque de Paris est suffragant de l'archevêque de Sens (...)
[...] L'évêque de Paris est suffragant de l'archevêque de Sens. Il existe deux types de clercs : + séculiers : très nombreux (environ 100 000) ils sont en contact avec les fidèles et ont pour mission de les aider à entrer en paradis. Les curés ont la charge d'une paroisse aidés par les vicaires. Les chanoines forment un chapitre cathédral et secondent les évêques. Jusqu'en 1516 ils élisent l'évêque. Chacun à une spécialité (official, chantre, écolâtre ) Ils vivent à côté de la cathédrale dans des maisons canoniales. [...]
[...] La dîme est de trois sortes : + la grosse dîme sur les céréales + la moyenne sur les fruits et les légumes + la dîme de charnage sur le bétail Cet impôt est affermé. Le clergé représente au début des Temps modernes de la population, soit personnes. Il fournit personnel soignant, aumônes, repas, régents La carrière ecclésiastique représente un moyen de promotion sociale, ce qui explique son attractivité. Tous les textes humanistes dénoncent l'ignorance et les abus du clergé, surtout le bas clergé. Les quelques visites paroissiales des évêques conduisent à des rapports effrayants. Le vœu de célibat date de 1139 et n'est pas toujours respecté. [...]
[...] Ces fêtes ont une dimension sociale importante. Au début du XVIe le souvenir des calamités des XIVe et XVe (guerre de cent ans, peste, famines ) entraîne une peur de la mort et de l'enfer. Les thèmes iconographiques évoluent et les danses macabres et les transits deviennent récurrents. Les Artes moriendi se multiplient. Les tentatives de remédier à cette angoisse existentielle conduisent : + aux œuvres. Se pose le problème d'une possible relation marchande avec Dieu, surtout avec les indulgences vendues par l'Eglise. [...]
[...] Il faut toutefois nuancer le tableau que dessine le clergé car les abus n'auraient pas suffit à déclencher la Réforme. II) Les rapports entre l'Eglise et le roi Les rois de France encouragent le gallicanisme et donc l'autonomie vis-à- vis du pape. De ce fait le clergé a plus tendance à obéir au roi plutôt qu'au pape. La pragmatique sanction de Bourges de Charles VII de 1438 affirme l'indépendance de l'Eglise de France. Les évêques sont nommés par les chapitres cathédraux et les abbés par les moines. Le roi pouvant toutefois proposer des candidats, le système est parfois clientélique. [...]
[...] De plus, l'Eglise est présente dans tous les grands événements d'une vie, les sacrements, qui sont au nombre de sept. La vie est rythmée par des fêtes religieuses ou des fêtes païennes christianisées. Les deux cycles principaux sont le cycle de la Nativité et le cycle de Pâques. Le cycle de la Nativité commence avec l'Avent et a deux points culminants : la nuit de Noël et la fête des fous. On compte également dans ce cycle l'épiphanie, la chandeleur et mardi-gras. [...]
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