Empire britannique, Indes, orient, Angleterre, commerce, compagnie des Indes, EIC, East India Compagny, colonie, exposé
Compagnie de commerce au capital divisé en parts négociables, dépendant d'une charte par laquelle l'Etat accorde une exclusivité valable pour un temps limité mais renouvelable tout en gardant un droit de regard. « Survivance médiévale », forme de concession féodale qui marque la prééminence du souverain-suzerain, les compagnies sont des vassales ayant des monopoles de commerce et des droits régaliens (administration, justice, impôt, monnaie, armée, droit de paix et de guerre...). Ces chartes sont également le moyen pour les Etats de mettre en valeur les terres découvertes. L'EIC acquiert des territoires qu'elle lègue à sa métropole, donnant naissance ainsi à un immense empire colonial. Comment l'East India Compagny a-t-elle contribuée à la puissance de l'Empire britannique ?
[...] Plus que tout autre, les principaux agents de l'EIC participent à ces profits. En 1757, Clive reçoit plus de livres sterling de Mir Jaffer qu'il a installé sur le trône du bengale après Plassey. A son retour en Angleterre en 1767, on estime à plus de livres sa fortune avec laquelle il achète un siège au Parlement, puis un titre de Pair. Au total, de 1757 à 1780, les nababs détournent hors du Bengale pour leur compte 38 millions de livres sterling. [...]
[...] L'équilibre entre les deux pouvoirs, l'Etat et la Compagnie, est considéré par les contemporains conforme à la Constitution de la Grande-Bretagne. Le Regulating Act et l'India Act Une première réforme intervient dès 1767 après l'attribution par le Grand Moghol du diwani des revenus du Bengale. Désireux de participer aux profits, le gouvernement impose à la Compagnie une loi lui interdisant d'augmenter les dividendes et l'oblige à verser au Trésor une rente de livres pendant six ans. C'est le Regulating Act de 1773 qui engage une nouvelle politique. [...]
[...] Dès cet instant, le commerce des Indes orientales est dominé par le principe du monopole. Ce dernier est brisé en 1595 par une initiative de négociants d'Amsterdam, avant la fondation à Londres en 1600 de l'East India Compagny puis en 1602 aux Provinces-Unies la Verenigde Oost Indische Compagnie (VOC). Danois et Français suivent l'exemple au cours du XVIIe siècle. Compagnies de commerce au capital divisé en parts négociables, dépendant d'une charte par laquelle l'Etat accorde une exclusivité valable pour un temps limité mais renouvelable tout en gardant un droit de regard. [...]
[...] Avec Thomas Twining s'ouvre le premier coffee house spécialisé dans le thé. Le succès est tel qu'en 1717 il ouvre la boutique The Golden Lyon où le thé est vendu au détail. Comme les coffee houses ne peuvent accueillir que des hommes, la boutique accueille les femmes. Le thé reste cependant la boisson des élites. C'est à partir des années 1730-1740 que toutes les couches sociales y accèdent avec une consommation d'un kilo par personne et par an, quinze fois plus à la fin du XVIIIe qu'au début du siècle. [...]
[...] Ses privilèges furent renouvelés pour une durée indéfinie en 1609. En 1613, deux ans avant la date fixée pour l'expiration du monopole, la Compagnie se dote d'une nouvelle structure financière avec un capital social permanent de livres sterling et des actionnaires plus nombreux, recrutés en dehors du cercle limité des négociants-armateurs de Londres ainsi que l'entrée dans le capital d'aristocrates, en particulier de nobles de la Cour, dont elle en espère à la fois des capitaux et un appui dans la suite de ses opérations. [...]
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