Objet : Montrer que la pensée évolue au XVIIème siècle, que l'on se rationalise peu à peu en direction d'une autonomie de la foi, l'âge baroque est celui de la Contre Réforme qui s'exprime, l'âge classique celui de l'absolutisme, avant qu'une crise de la conscience européenne ne préfigure les Lumières.
Le XVIIème siècle, entre renaissance des idées, et préfiguration des Lumières.
Pas de différenciation au niveau de l'espace et du temps, le baroque et le classique se côtoient sans s'exclure, et leur coexistence montre les tensions de l'âme des penseurs depuis l'humanisme optimisme, au scepticisme de la fin du XVIème siècle (Montaigne), ou Agrippa d'Aubigné (...)
[...] s'accélèrent (baromètre, observatoires, thermomètre, horloge pendulaire de Huyghens). Le mouvement scientifique devient européen, l'époque de la Guerre de Trente Ans est aussi celle d'une grande collaboration, des réseaux se mettent en place ( père Marin Mersenne, partisan d'un travail scientifique collectif). Correspondance abondante entre Descartes, Pascal, Toricelli). Plus tard, les académies prennent le relais (Royal Society fondée en 1660 où figure Locke, fondateur de la morale et la politique, et théoricien de la Glorieuse Révolution par exemple). Première institution publique de recherche scientifique. [...]
[...] Le modèle architectural rejoint celui politique, dans une Europe qui devient classique III. La République des Sciences A l'écart de toutes les commandes, princières, de l'Eglise, qui sont les organisateurs traditionnels de la pensée, va se développer une pensée autonome, pour la première fois au XVIIème siècle. On se situe là dans le prolongement de la pensée des humanistes, les travaux de la science posent les bases des Lumières du XVIIIème siècle. Les résistances sont encore nombreuses au début du XVIIème siècle, et l'Eglise fait pression sur les initiatives de penseurs novateurs : Bruno et Galilée en font les frais. [...]
[...] Louis XIV exerce un mécénat important sur les artistes, artistes, peintres, sculpteurs, reçoivent d'importantes pensions. Perrault pour le Louvre, l'Académie Française qui garde la langue, Académie de sculpture, Académie de France à Rome (qui guide les artistes dans leur apprentissage). Un art officiel de la monarchie absolue. Corneille, Racine, Bossuet (éloquence sacrée), Molière, Boileau théoricien de la poésie. Château de Versailles : projet grandiose auquel tous les architectes du temps ont contribué. Oeuvre d'une vie, construction politique au service la monarchie absolue de droit divin. [...]
[...] France : le baroque s'ajoute au gothique. Baroque en France est ralenti par la volonté de Louis XIII et Louis XIV. Liberté d'imagination de Théophile de Viau, Cyrano de Bergerac, pour régenter la langue, s'oppose la rigueur de malherbe, Vaugelas. En théâtre, Scarron s'oppose à la volonté de régler la langue. En archi, Louis XIV rejette le projet de Le Bernin pour la colonnade du Louvre. Pas de pénétration du baroque dans l'Europe du nord, puritaine ou protestante II. Une Europe classique française (1660-1720) La France s'oppose un peu au baroque, on l'a vu. [...]
[...] HISTOIRE MODERNE 1 Les contradictions culturelles du XVIIème siècle Introduction. Objet : Montrer que la pensée évolue au XVIIème siècle, que l'on se rationalise peu à peu en direction d'une autonomie de la foi, l'âge baroque est celui de la Contre Réforme qui s'exprime, l'âge classique celui de l'absolutisme, avant qu'une crise de la conscience européenne ne préfigure les Lumières. Le XVIIème siècle, entre renaissance des idées, et préfiguration des Lumières. Pas de différenciation au niveau de l'espace et du temps, le baroque et le classique se côtoient sans s'exclure, et leur coexistence montre les tensions de l'âme des penseurs depuis l'humanisme optimisme, au scepticisme de la fin du XVIème siècle (Montaigne), ou Agrippa d'Aubigné. [...]
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