Travail d'histoire moderne sur le Conseil du roi au XVIème siècle.
[...] Parmi les intimes formant le Conseil, on trouve Sully, de Bellièvre, Sillery, Jeannin, H. de Montmorency, le duc de Mayenne, et très souvent les 4 secrétaires d'Etat, qui avaient pour tâche de noter les décisions qui avaient été prises.[40] Le rôle et les compétences du Conseil des Affaires sont désormais très clairement définis, aux dépens du Conseil d'Etat, qui a dû lui céder quelques compétences clés qui auparavant lui revenaient.[41] Il concentre tous les aspects importants du gouvernement du royaume et a à sa charge les éléments essentiels du pouvoir monarchique. [...]
[...] Le roi demeure perplexe quant au parti à prendre. En 1581 il essaie la suppression du Conseil des Parties, pour se résoudre à le rétablir peu de temps après.[53] Le Conseil des Finances Le Conseil des Finances est un organe apparu plus tardivement et qui a perdu toute utilité sous Henri IV. Sa principale charge consistait à trouver des expédients permettant de rétablir l'équilibre des finances du roi. Il s'occupait aussi de la gestion financière du royaume à travers notamment la vérification des comptes et la surveillance de la caisse d'Epargne et celle des Parties casuelles.[54] Durant la première moitié du XVIe siècle, l'administration des Finances revient au collège des trésoriers de France et aux généraux des Finances, placés sous la direction du Conseil du roi. [...]
[...] Ibid., p.142. Roger Doucet, Les institutions de la France au XVIe siècle, Paris p.142. Ibid., p.143. Ibid., p.143. Ibid., p.143. Ibid., p.144. Ibid., p.144. [...]
[...] Le personnel change en fonction de des humeurs du roi et des personnes présents à la cour. Le roi avait l'habitude de réunir le Conseil secret directement après son lever. Il discutait avec ses conseillers des affaires les plus importantes et secrètes, qui ont trait à la politique et aux problèmes militaires, à la question des ressources financières et aux affaires d'administration les plus importantes.[34] D'ordinaire, les lettres des gouverneurs et ambassadeurs y étaient lues, les secrétaires prenaient note des dépêches à envoyer qu'on leur dictait, et des arrêts concernant les dons et bienfaits octroyés par le roi étaient prononcés.[35] Ces réunions prennent plus l'aspect d'une conférence des ministres dirigeants que de délibérations consultatives.[36] Le concept se renouvellera fréquemment sous François Ier, Henri II et François II adopteront eux-aussi ce système. [...]
[...] et J. Picard et Cie Roland Mousnier, Le conseil du roi ; de Louis XII à la révolution, Paris : Presses universitaires de France http://portail.atilf.fr/cgi- bin/getobject_?a.24:5:31./var/artfla/encyclopedie/textdata/IMAGE/ ( 31.03 .07) Roger Doucet, Les institutions de la France au XVIe siècle, Paris p Ibid., p.133. Ibid., p.135. Ibid., p.134. Roland Mousnier, Le Conseil du roi de Louis XII à la révolution, Paris p.5-8. Roger Doucet, Les institutions de la France au XVIe siècle, Paris p.167. Ibid., p.190. [...]
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