Dès l'origine de la conquête, l'évangélisation avait été présentée comme l'une des priorités et comme l'une des justifications de la présence espagnole dans le nouveau monde. En effet pour les rois catholiques, que sont Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon, la diffusion de la parole divine est essentielle et ce dès les premiers voyages de Christophe Colomb.
[...] Le mariage est fondé sur une union libre, monogamique des conjoints. Le premier eu lieu en 1526, mais cet institution n'eu pas un réel succès auprès des indigènes. Par ailleurs, le mariage en tentant de réorganiser la société amenait des troubles : les femmes secondaires et leurs enfants étaient rejetés. D'autre part, à partir de 1526 les religieux commencent à confesser les indiens. Cela leur permettait d'accroître leur domination sur les indigènes en réalisant des interrogatoires approfondis. Enfin le dernier sacrement à avoir était inséré est le baptême. [...]
[...] L'église mexicaine ainsi que celle du Pérou, ont été des institutions incomplètes. Les religieux censés propager la bonne parole n'étaient pas forcément honnêtes. Ainsi au sein des couvents l'ardeur des premiers missionnaires ne fut pas forcément celle de leurs successeurs, souvent sensible à l'appât des intérêts matériel qu'ils pouvaient tirer de leur position. Les doctrinas devant à la base servir l'évangélisation des indigènes sont progressivement devenus un élément de plus dans leur exploitation. En effet, il pouvait arriver que pendant des séances de catéchisme que les indiens soient occupés à filer et tisser de sorte que les religieux devenaient des chefs de véritables ateliers. [...]
[...] L'organisation du monde religieux en Amérique. La mise en place de l'église américaine. Même si les souverains espagnols disposaient du patronat, l'autorité épiscopale devait fixer les règles internes de son fonctionnement ainsi que ses modalités d'actions en accord avec ses objectifs spirituels. Elle fit cela par l'intermédiaire de conciles, les premiers eurent lieu en 1551 à Lima et en 1555 à Mexico. On ne trouve quasiment aucune allusion à l'ordination des indiens, de plus, le problème des langues indigènes, central dans la mission évangélique est mal posé. [...]
[...] Ils prônent la destruction de toutes les idoles. Ce n'est pas une nouveauté puisque dès les premiers jours de la conquête Hernan Cortes au Mexique, et Francisco Pizarro au Pérou avait détruit tout les sanctuaires et les lieux de culte au nom du christianisme. L'idolâtrie peut concerner les sacrifices, les rites, les danses. Mais également la vénération d'éléments naturels tels que : la lune, les astres, les sources, les rivières Les indiens idolâtres devaient être traité comme des hérétiques. Les jésuites mirent au point afin de lutter contre ce phénomène plusieurs stratégies : un travail de désenchantement à savoir expliquer les causes des foudres, des éclipses Pour limiter le culte des ancêtres on met en place des hôtels du pardon consacrés à la vierge marie et on incite les indiens à prier pour le salut de leurs âmes. [...]
[...] ( L'évangélisation est une tâche démesurée, ainsi par exemple, Jean Pierre Berthe rappelle que dans la province de Mexico, en 1570, il y avait 230 religieux répartis dans 53 monastères, qui avaient en charge plus d'un million d'âmes, parlant 4 langues différentes. On a donc assisté progressivement à un enlisement de la conquête spirituelle qui a eu des conséquences sur la qualité de l'évangélisation. Au sein des Indiens Le degré de christianisation des indiens est difficile à voir. On peut se demander s'ils ont vraiment été séduits par ce nouveau rite, mais s'ils en comprenaient le sens. En effet, ont les forcés à assister aux messes. C'était donc une évangélisation forcée, non choisis. [...]
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