Ce cours d'histoire moderne réalisé à partir d'une prise de notes présente la période de 3 ans après la Révolution Française durant laquelle la France connut un essai de monarchie Constitutionnelle avec le roi Louis XVI contrôlant l'éxécutif et l'Assemblée Législative. Il est complété par un ensemble de biographies des acteurs de cette période. Document de 4200 mots.
[...] Le 13 septembre 1791, amnistie générale à l'occasion de l'acceptation de la constitution par le roi. Aucun membre de la Législative n'a pu siéger à la Constituante. Il y a de nombreuses fractures dans cette Assemblée. ( Feuillants = à droite de l'Assemblée ( 35 à des députés = divisés en 2 courants ( courant Fayettiste ( courrant Lamethiste ( indépendants ou constitutionnels = centre = soutiennent le plus souvent les Feuillants ( 37 à des députés ( le reste = considéré comme à gauche = la plupart sont membres du club des Jacobins = il a des meneurs tels que BRISSOT, CONDORCET ou VERGNIAUD LAMETH, BARNAVE et DUPORT forment le triumvirat En novembre 1791, PETION, radical du club des Jacobins, remplace BAILLY à la tête de la Commune de Paris. [...]
[...] Brillant orateur de l'Assemblée nationale constituante, défenseur d'une monarchie constitutionnelle, il fut guillotiné sous la Terreur. Lameth (Alexandre) (Paris id., 1829), général et homme politique français. Il émigra avec La Fayette après le 10 août 1792 et fut interné par les Autrichiens. Rentré en France (1800), il fit une carrière administrative. Vergniaud (Pierre Victurnien) (Limoges Paris, 1793), homme politique français. Député à l'Assemblée législative puis à la Convention, il mit son éloquence au service du parti girondin. Il fut arrêté avec ses amis après la trahison de Dumouriez (avril 1793) et guillotiné. [...]
[...] Condorcet (Marie Jean Antoine Nicolas de Caritat, marquis de) (Ribemont Bourg-la-Reine, 1794), mathématicien, économiste, philosophe et homme politique français. Député, puis président de l'Assemblée législative (1792), député à la Convention, devant laquelle il présenta un projet de réforme de l'instruction publique, il fut décrété d'accusation avec les Girondins; condamné à mort, il s'empoisonna en prison. Économiste, il appartient à l'école des physiocrates; philosophe, il expose un rationalisme confiant dans le progrès (Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain, 1794). Acad. fr. (1782). Ses cendres sont au Panthéon depuis 1989. [...]
[...] Passé à l'ennemi après le 10 août 1792, il fut interné par les Autrichiens. Libéré en 1797, il ne reprit sa vie publique qu'en 1814, comme député. Commandant de la garde nationale lors de la révolution de 1830, il contribua à l'avènement de Louis-Philippe, mais devint bientôt opposant (au sein de la gauche dynastique). Mirabeau (Honoré Gabriel Riqueti, comte de) (Le Bignon, Gâtinais Paris, 1791), homme politique français. Sa jeunesse, très agitée, fut marquée par des démêlés avec son père qui le fit emprisonner plusieurs fois, notam. [...]
[...] Adulé des sans-culottes, pour lesquels il fut le martyr de la Révolution, il devint, après Thermidor, le symbole honni de ses exactions. Les problèmes religieux Ils apparaissent dès le 2 novembre 1789 et en décembre 1789, avec la décision de nationaliser les biens du clergé. La constitution civile du clergé a été discuté en mai et est votée en juillet. Le texte est envoyé pour accord au pape mais n'eu pas de réponse. Les membres du clergé doivent prêter serment à la Constitution. Les serments commencent au début 1791. Le clergé se scinde en deux. [...]
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