Fiche de synthèse présentant le concept d'absolutisme dans un premier temps puis décrivant la montée de l'absolutisme en France. Fiche très utile pour un exposé mais également pour approfondir ses connaissances.
[...] La montée de l'absolutisme en France. À partir du XVème siècle, les souverains français qui se succèdent vont peu à peu rogner les prérogatives des municipalités, des parlements et des princes. Le roi, qui tient ses pouvoirs de Dieu, en tant régner sans partage, c'est-à-dire de manière absolue. Mais l'absolutisme en marche trouve sur sa route de nombreuses résistances, notamment dans la noblesse et le clergé. De la fin du 15e siècle au début du règne personnel de Louis XIV (1661), le royaume de France s'agrandit et a acquit de nouvelles provinces, notamment la Bretagne, l'Alsace, l'Artois et le Roussillon. [...]
[...] Le pouvoir du roi n'est pas pour autant un pouvoir personnel : la personne du roi se confond avec celle de l'Etat. Pour accomplir sa mission politique, le pouvoir exige d'être absolu, c'est- à-dire délivré de toute obligation et sans aucune limite, pas même celles que pourraient imposer les lois ou la morale. Le roi n'a à reconnaître à sa propre action qu'un unique motif : la raison d'Etat. Le seul devoir du roi est de suivre ce qui est raison pour l'Etat. [...]
[...] ( L'Etat représente le bien, et le prince a la connaissance de la vérité. L'Etat dans l'absolutisme n'est pas un organisme pratique. Il est l'expression du bien. Là où l'Etat règne, là règnent à la fois bonheur des sujets et vérité. La raison d'Etat, c'est finalement la vérité. Si l'Etat est le bien de tous, assurément de la collectivité, si le prince est assimilé à l'Etat, aucune résistance ni opinion divergente n'est tolérable - Un pouvoir invariable et sans contestation. [...]
[...] L'ABSOLUTISME (Le concept d'absolutisme est assez flou. difficultés : On désigne généralement par ce terme des doctrines ou un corps de doctrine. Or ces doctrines sont faibles, mal fondées il semble que l'absolutisme soit une pratique de gouvernement donnant naissance à ce que l'on peut à la rigueur appeler doctrine. Il vaudrait le considérer comme l'idéologie d'un groupe dirigeant. C'est une pratique bien plus qu'une structure ou un système. On restreint généralement l'application de ce terme à la monarchie occidentale pour une période discutée. [...]
[...] Mais dans les faits, le principe de la représentation est abandonné : les municipalités sont nommées et les états généraux réunis exceptionnellement. Toutefois, des résistances se manifestent. C'est ainsi que les parlements prennent en partie la relève des états généraux. Celui de Paris rappelle à plusieurs reprises que la loi n'est "entière" qu'une fois inscrite sur ses livres et exige démettre des observations ( remontrances) sur certaines lois. Le roi qui n'est pas tenu par ces remontrances, contraint le parlement a enregistré ces édits. Enfin, la noblesse de sang constitue un autre obstacle. [...]
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