Cette chanson a été écrite par un membre de la Ligue, le plus grand ennemi d'Henri III. La Ligue est une Confédération de catholiques français organisée par Henri de Guise et créée le 31 décembre 1584, ceci au nom de l'unité religieuse du Royaume. En effet les ligueurs étant ultra-catholiques, se sont unis pour éradiquer l'hérésie en France (...)
[...] Autre exemple du fait qu'Henri III n'était pas un hérétique : le siège de la Rochelle dont l'auteur évoque les faits de la ligne 25 à 28. Au lendemain du massacre de la Saint-Barthélemy, les protestants se sont réfugiés dans l'une des places de sûreté la plus proche : La Rochelle. Cette ville fut donc assiégée pendant six mois (de février à juillet 1573) par les forces armées du duc d'Anjou, c'est-à-dire le futur Henri III. L'auteur parle de défaite Les rochelais étaient vaincus (l. [...]
[...] Ainsi pour pouvoir la reprendre au ligueur et est venu devant Paris (l. 105), le roi s'est unit avec Henri de Navarre il a accru sa perversité, et s'est joint à l'hérétique (l.103-104), l'hérétique étant Henri de Navarre. Cette alliance a été faite durant l'entrevue du 30 avril 1589 à Plessis Lez Tours. Le siège de Paris commence le 30 juillet 1589, avec une armée de trente mille hommes et est venu devant Paris, avec une puissante armée (l. 105-106). [...]
[...] Il a fait profession au couvent des Jacobins de Sens. D'après des témoignages, c'était un petit homme avec une barbe fort courte, portant une couronne de cheveux, à la force de ceux de son ordre et ayant de grands yeux Selon Jean Boucher il avait une figure ingrate Saint père de Rome (l. 124) : Sixte Quint, pape de 1585 à 1590. Il condamna assez mollement le meurtre d'Henri III et s'opposa avec la Ligue à Henri IV qui était protestant. Les Quarante-Cinq (l. [...]
[...] Cependant grâce à un arrêt du 10 mars 1578, Henri III mit un frein à l'importance de ces seigneuries. Les princes des plus hauts titres (l. 54) sont soient les princes de sang (descendants males de Hugues Capet) ou soit les princes étrangers dont on peut citer les princes de Lorraine (c'est-à-dire les Guise), les princes de Savoie ou encore les princes de Clèves. Quant le ligueur parle des princes des plus hauts titres (l. 54) il fait donc référence aux ducs de Guise. [...]
[...] Avec Henri III meurt aussi la dynastie des Valois qui a régné deux cent soixante et un ans. B. Mort et apologie de l'assassin : Jacques Clément Les quarante-cinq malheureux, voyant Henry se plaignant sa panse, ont frappé ce religieux, le massacrant à toute outrance à 136). Après avoir tué le roi, Jacques Clément s'est fait tuer par les quarante-cinq dont Bellegarde, François Daujou et Monsieur de la Cuesta à coups d'épée après voir eu un coup de couteau au visage par Henri III lui-même. [...]
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