Dans les années 1550, le mouvement protestant prend de l'ampleur en France et les querelles avec les catholiques augmentent, et le protestantisme est réprimé par le pouvoir. La mort accidentelle d'Henri II en 1559 et l'avènement de François II laissent espérer aux protestants une possibilité de négociations avec les catholiques. Mais la régence, assurée par le duc de Guise et le cardinal Charles de Lorraine, deux hommes connus pour être des persécuteurs de protestants, dément cet espoir. Le 17 mars 1560, la conjuration d'Amboise, complot de gentilshommes protestants contre le pouvoir, est réprimée dans le sang. Le 5 décembre 1560, la mort de François II et la montée sur le trône de Charles IX entraînent un changement de Régence, maintenant assurée par Catherine de Médicis, avec l'aide du chancelier Michel de L'Hospital. La nouvelle régente tente de trouver un compromis pour une coexistence des deux cultes ; en 1561, le colloque de Poissy tente de trouver un compromis religieux entre catholicisme et protestantisme mais échoue à cause de l'intransigeance de chacun des deux partis. Suite à ça, la régente impose l'Edit de Janvier 1562, qui autorise la célébration du culte protestant mais seulement dans les faubourgs des villes, pourtant cet édit qui devait organiser une coexistence va être le début d'une montée de la violence.
[...] Le 27 mars, les catholiques s'assurent le soutien du roi en l'obligeant à les suivre à Paris. Le 2 avril, le prince de Condé riposte en prenant la ville d'Orléans, puis d'autres villes au cours du printemps (Tour, Sens, Rouen, Blois, Angers), des catholiques sont mêmes massacrés à Sens le 12 avril. Mais les catholiques reprennent une à une les villes conquises plutôt par les protestants, Blois le 4 juillet, Rouen le 26 octobre. Le 20 septembre, la reine Elisabeth Ier d'Angleterre propose son aide aux protestants en échange de la ville du Havre. [...]
[...] Les protestants demandent alors de pouvoir exercer librement leur culte et que les auteurs des massacres de la Saint Barthélemy soient punis, cependant les combats reprennent en septembre. Le 10 octobre 1575, les protestants sont vaincus par Henri de Guise à Dormans. Une trêve est ensuite signée le 21 novembre, suivit par l'Edit de Beaulieu le 6 mai 1576. Cet édit met fin à la cinquième guerre, condamne les assassinats de la Saint Barthélemy, donne huit villes de sûreté aux protestants et réhabilite Coligny. [...]
[...] Les ligueurs sont battus à Tours le 7 mai 1589, et les deux Henri commencent à remonter vers Paris. Henri III est alors assassiné à Saint-Cloud par Jacques Clément, le 1er août 1589. Henri de Navarre monte alors sur le trône sous le nom d'Henri IV, et proclame que le catholicisme est toujours religion officielle de France, mais que le protestantisme y est toléré. Cependant, il doit toujours se battre contre la Ligue qui ne le reconnaît pas comme roi de France. [...]
[...] Mais en novembre 1572, les catholiques entament le siège de cette ville. Malgré les nombreux morts, la ville n'est pas prise et le siège est levé le 3 juillet 1573. La guerre prend fin le 11 juillet, avec la signature de l'Edit de Boulogne qui n'autorise plus la pratique du protestantisme que dans les villes de La Rochelle, Nîmes, Montauban et Sancerre. Cependant, cet édit ne convient pas aux protestants du midi, où des conflits éclatent pour obtenir l'instauration d'une administration plus indépendante du pouvoir royal. [...]
[...] La mort accidentelle d'Henri II en 1559 et l'avènement de François II laissent espérer aux protestants une possibilité de négociations avec les catholiques. Mais la régence, assurée par le duc de Guise et le cardinal Charles de Lorraine, deux hommes connus pour être des persécuteurs de protestants, dément cet espoir. Le 17 mars 1560, la conjuration d'Amboise, complot de gentilshommes protestants contre le pouvoir, est réprimée dans le sang. Le 5 décembre 1560, la mort de François II et la montée sur le trône de Charles IX entraînent un changement de Régence, maintenant assurée par Catherine de Médicis, avec l'aide du chancelier Michel de L'Hospital. [...]
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