L'Europe fut en feu pendant de longues années (même l'Angleterre en proie à la guerre civile à partir de 1642). Les combats s'étendaient sur mer et dans les colonie... Dans cet ensemble de conflits se détachent la guerre entre la Suède et l'Empereur et de plus en plus le duel entre la France et l'Espagne, représentés jusqu'en 1642 par deux grands ministres : Richelieu et Olivarès. Pour Richelieu, il s'agit d'empêcher la consolidation du « chemin de ronde » autour de la France (...)
[...] Richelieu ne put empêcher l'Electeur de saxe de faire la paix avec l'Empereur : traité de Prague du 16 mai 1635 La paix en Allemagne ne faisait l'affaire ni de l'Espagne ni de la France. La France conclut des alliances avec la Suède et les Provinces Unies (février et avril 1635) et le 19 mai déclarait la guerre à l'Espagne. La paix allemande avec l'Empereur n'était pas davantage possible que la paix sans lui. De plus, la guerre allemande devenait une guerre internationale. [...]
[...] Si après La Hougue, la Navy a la suprématie navale, celle-ci semble plus virtuelle que réelle. La guerre de course, dans toutes ses dimensions en dispersant la flotte anglaise a maintenu ouvert des marchés André Lespagnol, La Course malouine au temps de Louis XIV, Rennes pages, considère que quelques réussites exceptionnelles font oublier les pertes et les faillites. La course est d'abord une activité de substitution, un moteur auiliaire d'accumulation du capital mais très sélectif, au profit de quelques uns, à l'exemple de Danycan, simple armateur terre-neuvien en 1689, négociant de 1er plan au lendemain de la paix de Ryswick. [...]
[...] Pour contrer cette menace le commandant autrichien Eugène de Savoie se déplaça vers le nord tandis que ses alliés Britanniques et Hollandais allaient vers le sud à partir de la Flandre. Une fois réunis ils rencontrèrent leurs opposants dans le petit village bavarois de Blenheim (en allemand Blindheim), près d'Höchstädt. Les Britanno-Hollando- Autrichiens remportent une victoire décisive et les Français sont repoussés de l'autre côté du Rhin tandis que la Bavière est occupée. Les alliés de la France, la Savoie et le Portugal changent rapidement de camp.) Le mal du pays, el mal del corazon frappe de nombreux soldats espagnols La mort : Si rien n'est plus incertain que l'heure d'icelle ses causes sont plus prévisibles. [...]
[...] Ce bilan mitigé leur donne un léger avantage qui leur permet de poursuivre la guerre jusqu'à la victoire de Denain, de négocier le traité d'Utrecht et de terminer la guerre. Si l'on estime à 15% en moyenne le nombre de tués chez les vainqueurs et 30% chez les vaincus lors des batailles du XVIIe siècle, il faut garder à l'esprit que le paroxysme que constitue la bataille est assez rare. Pour importantes qu'elles soient tués ou blessés durant la guerre franco espagnole de 1635 à 1659, la plus grande partie des pertes militaires a d'autres origines Les blessures s'avèrent le plus souvent fatales même si on intègre des chirurgiens dans les régiments français depuis le Code Michau de 1629, ou l'on crée des hôpitaux militaires comme celui de Malines pour l'Armée des Flandres. [...]
[...] Plus régulièrement nourrie et vêtue, elle compte moins de passe-volants et, tout au moins en France, davantage de déserteurs à mesure qu'on enrôle des gens sans vocation. Elle prend souvent un caractère international avec les soldats qui changent d'armée et avec la multiplication des régiments étrangers on trouve des régiments suisses dans presque toutes les armées La prépondérance française La France face à une Europe divisée Grâce à l'habile Hugues de Lionne, la Ligue du Rhin était reconduite, le Brandebourg y adhérait. [...]
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