3 temps : une période d'affrontements dogmatiques et disciplinaires liés à la résurgence du lollardisme, à la diffusion de l'humanisme et surtout à la pénétration du luthéranisme qui, bien que limitée, suscita de fortes réactions. Mais ensuite, et plus qu'ailleurs, les conflits devinrent précipitamment politico-religieux. La prise en main de l'Eglise par l'Etat et la tentative de diffusion par le haut de la religion furent à l'origine d'oppositions et de résistances qui dépendirent en partie du choix confessionnel du prince et touchèrent principalement les espaces périphériques de l'Ecosse, de l'Irlande, du nord et du sud-ouest de l'Angleterre. Les autres conflits étaient liés à l'extension de la Réformation anglaise et à la restauration catholique de Marie Tudor (...)
[...] Jusque dans les années soixante, les historiens considéraient généralement que l'Angleterre y échappait. L'école marxiste mettait l'accent sur les transformation socioéconomiques pour expliquer les luttes de cette période. L'histoire politique est arrivée aux mêmes conclusions : Geoffrey Elton a fait reposer la faiblesse des luttes confessionnelles anglaises au XVIe siècle sur l'absence de réaction d'une population qui, à la lutte contre la monarchie, préférait l'équilibre institutionnel du pays et accepta donc assez facilement la Réforme imposée par l'Etat royal. Arthur Dickensa donné une autre explication : si la Réforme fut relativement bien acceptée par le pays c'est que des luttes internes à l'Eglise en avaient préalablement préparé le terrain depuis la fin du XIVe siècle. [...]
[...] Cependant, la diffusion de la Réforme anglaise, souvent maladroite et autoritaire, fut réduite, même dans le Pale, où la hiérarchie de l'Eglise catholique subsista et doubla celle de l'Église anglicane. Cette situation perdura après que le Parlement irlandais eût adopté l'Irish Reformation Parliament (1536-1537). Ce fut la politique des plantations menée au cours du XVIe siècle qui attisa les ranc?urs contre la présence anglaise. Les rébellions se multiplièrent dans les années 1560 avec la révolte de l'Ulster puis les révoltes du Munster. [...]
[...] Le Northern Rising En dépit de ce compromis religieux, les signes de mécontentement étaient patents chez certains catholiques. L'opposition fut particulièrement forte et organisée dans les ocmtés du Nord où le catholicisme imprégnait en profondeur les différentes strates de la société. La politique religieuse d'Elizabteh amena certains activistes catholiques de ces comtés à reporter leurs espoirs sur Marie Stuart. Revenue en Angleterre en 1561, elle fut contrainte par les lords révoltés d'abdiquer en 1567. mais à peine eut-elle trouvé refuge en Angleterre l'année suivante qu'elle fut assignée à résidence par Elizabeth Ie. [...]
[...] L'Europe et les guerres de religions à l'époque moderne Les îles britanniques, une via media? (1529-1603) 3 temps : une période d'affrontements dogmatiques et disciplinaires liés à la résurgence du lollardisme, à la diffusion de l'humanisme et surtout à la pénétration du luthéranisme qui, bien que limitée, suscita de fortes réactions. Mais ensuite, et plus qu'ailleurs, les conflits devinrent précipitamment politico-religieux.la prise en main de l'Eglise par l'Etat et la tentative de diffusion par le haut de la religion furent à l'origine d'oppositions et de résistances qui dépendirent en partie du choix confessionnel du prince et touchèrent principalement les espaces périphériques de l'Ecosse, de l'Irlande, du nord et du sud-ouest de l'Angleterre.les autres conflits étaient liés à l'extension de la Réformation anglaise et à la restauration catholique de Marie Tudor. [...]
[...] Mettant en avant les avis favorables des autres universités, le roi d'Angleterre refusa de comparaître devant la Rote pontificale. Les événements s'accélérèrent en 1533. En mai, Henri VIII épousa officiellement Anne Boleyn qui accouchera d'une fille 5 mois plus tard. Le 23 mai, Thomas Cranmer, le nouvel archevêque de Cantorbéry, fit annuler le mariage d'Henri VIII et de Catherine d'Aragon puis valida jours plus tard celui avec A Boleyn. Parallèlement, le Parlement fit passer l'Eglise d'Angleterre sous l'autorité royale par toute une série d'actes, dont le plus célèbre reste le fameux Act of Supremacy du 3 novembre 1534. [...]
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