Guerre de succession d'Autriche, Autriche, 1741, 1748, Charles VI, Frederic II, campagne de Bohème, bataille de Dettingen
L'empereur Charles VI souhaitait que sa couronne passe à sa fille Marie-Thérèse. Il s'efforça d'obtenir l'accord des autres puissances et des princes électeurs et il s'éteignit pensant avoir obtenu satisfaction.
C'était sans compter les ambitions des princes allemands et l'opportunité que vit la Cour de Versailles de porter un coup mortel à son ennemi de toujours : la maison de Habsbourg.
La France se trouva donc soutenir le Prince électeur Charles-Albert de Wittelsbach. La Bavière avait été l'un des rares alliés de la France lors de la guerre de succession d'Espagne et elle n'avait apporté aucun concours à l'Empire lors de la dernière guerre de succession de Pologne.
[...] ) et de cavalerie (Colonel-Général, Royal cravates, Chabrillan . ) se succèdent dans de veines contre-attaques menées en tête et sur les flancs de l'armée ennemie qui, sous l'effet de ses assauts à pris la forme d'une forte colonne. Cette dernière semble invincible, réparant ses brèches et délivrant un feu d'enfer. À 13 heures, la situation semble compromise pour l'armée française. On demande même au roi Louis XV de se mettre à l'abri et de quitter ce champ de bataille qui semble perdu. [...]
[...] C'est tout d'abord le village d'Ans, sur la droite, qui est emporté après une préparation d'artillerie. Puis vient le tour des villages de Varoux et de Raucoux qui sont à leur tour enlevés de la même façon : préparation d'artillerie suivie de furieux assauts d'infanterie à la baïonnette. Sur la gauche, l'armée française se contente de faire des démonstrations qui se révèlent fort utiles puisque le Prince Charles croira que c'était là l'objectif principal de l'offensive française. L'armée ennemie entame sa retraite vers les ponts de Visé, plus au nord sur la Meuse. [...]
[...] La prise de Berg op Zoom est un nouveau grand succès des armées françaises : l'ennemi perd un arsenal et un entrepôt important, mais surtout la peur engendrée par le sac de la ville représente un choc psychologique tel qu'il met les Hollandais dans les conditions d'abandonner la lutte. [...]
[...] Ce n'est qu'en mars-avril 1744 que la guerre est enfin déclarée officiellement entre la France, l'Autriche et l'Angleterre. Cette même année voit pour la France le centre de gravité de ses opérations se déplacer du Rhin vers les Pays-Bas autrichiens. Elles y débutent sous les meilleurs auspices avec les prises successives et en moins de deux mois (juin et juillet 1744) de Menin, Ypres, du Fort de Knocke et de Furnes ; le tout en la présence de Louis XV qui perpétue la tradition de la guerre de siège pratiquée par son glorieux bisaïeul. [...]
[...] À la droite, les régiments précédemment repoussés se sont reformés et repartent une nouvelle fois à l'assaut. Cette fois plus de feu à distance, mais le corps à corps, sabres, baïonnettes, chevaux renversant et piétinant les fantassins. La colonne s'effondre il est 14 heures 30. Cumberland ordonne le repli pour éviter l'anéantissement sous les coups de la Furia Francese. Les Hollandais retraitent également de leur côté. Les Français ne poursuivent pas immédiatement ; ils ne le feront que le lendemain, ramassant de nombreux blessés et traînards. [...]
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