Le XVIème siècle est connu pour avoir été l'époque de la Renaissance et de l'Humanisme. Mais le XVIème siècle a aussi été une période de crise. C'est notamment à cette époque que se déroulent les guerres de religion. Au XVIème siècle, le pouvoir royal se centralise de plus en plus et la monarchie tend de plus en plus vers l'absolutisme. Cette centralisation s'effectue au détriment des nobles qui s'appauvrissent et perdent leur pouvoir (pour la plupart).
Au contraire, elle favorise les notables urbains qui vont s'enrichir et occuper les offices royaux. Cependant, tous les notables ne réussiront pas leur ascension sociale. Le XVIème siècle est donc aussi une période de crises.
[...] La Ligue est un mouvement très violent, qui s'appuie sur le peuple. La St Barthélemy rend compte de cet affrontement entre ligueurs et protestants. Elle se soldera par le massacre de milliers de protestants partout en France (des St Barthélemy locales s'étant développées). Au milieu du XVIe, l'Église décide une contre-réforme lors du concile de Trente. Lors de ce concile, on réaffirme les principes fondamentaux de l'Église (sept sacrements, etc.) et on interdit le mariage des prêtres, on oblige les prêtres à avoir une formation, à être qualifiés pour pouvoir encadrer la population. [...]
[...] Les guerres de religion sont donc avant tout un problème religieux. Le XVIe siècle est marqué par les guerres de religion. Derrière ces mots se cachent un aspect social, un aspect politique, et bien sûr un aspect religieux. Ces guerres sont le siège de crises qui touchent ces trois domaines. Avec l'avènement d'Henri IV, on voit disparaître la crise religieuse avec l'Edit de Nantes en 1598, la crise politique avec la mise en place d'un pouvoir autoritaire et la crise sociale avec la reconquête des villes, une à une par le nouveau roi, de 1589 à 1598. [...]
[...] Les guerres de religion sont d'abord le siège d'une crise sociale. D'après l'historien Barnavi, les guerres de religion sont un prétexte pour les notables urbains qui se regroupent en clans qui s'affrontent pour le contrôle des villes. Le but des familles bourgeoises est en effet d'occuper les postes de maires, d'échevins (ou de consuls, au sud du royaume), voire de baillis (ou de sénéchaux, au sud), et ainsi contrôler, administrer les villes. Pour que l'affrontement soit plus marqué, ces familles choisissent souvent une religion différente (catholicisme ou protestantisme) et rejoignent ainsi le clan politique qui lui correspond (la Ligue du duc de Guise, ou le clan légitimiste soutenant Henri IV). [...]
[...] Les guerres de religion sont, comme leur nom l'indique, des conflits religieux. Au début du XVIe siècle, le pape lance une vaste campagne d'indulgences (qui lui permettaient de passer moins de temps au Purgatoire et d'accéder plus rapidement au Paradis) afin d'achever la construction de la basilique St Pierre de Rome. Toutes ces dépenses engendrées par l'Église sont contraires à l'idéal de pauvreté que prône le Christ. De plus, la papauté, partagée entre deux familles italiennes, les Orsini et les Colonna, est devenue un poste que l'on se transmet de père en fils. [...]
[...] Dissertation : Les guerres de religion : crise sociale, politique ou religieuse ? Le XVIe siècle est connu pour avoir été l'époque de la Renaissance et de l'Humanisme. Mais le XVIe siècle a aussi été une période de crise. C'est notamment à cette époque que se déroulent les guerres de religion. Au XVIe siècle, le pouvoir royal se centralise de plus en plus et la monarchie tend de plus en plus vers l'absolutisme. Cette centralisation s'effectue au détriment des nobles qui s'appauvrissent et perdent leur pouvoir (pour la plupart). [...]
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