guerre, îles britanniques, Elisabeth Ière, Angleterre, UK
Etant reconnue comme « trop modérée » par son Parlement dans les premières années de son règne, Elisabeth Ière fait en effet le choix de la voie moyenne comme garante de la sécurité politique de l'Angleterre. Ainsi, la reine étant consciente de la faiblesse économique et militaire de son pays qui ne peut pas prétendre soutenir le royaume en cas de guerre, elle s'efforce d'éviter tout conflit trop virulent, voire armé, qui pourrait pointer du doigt les failles de son régime. Aussi, la question religieuse importe peu à la reine.
[...] Les relations entre Elisabeth Ière et les îles britanniques doivent donc être mesurées par la reine, au risque de perdre sa notoriété au sein même de son royaume. Ce qui explique ses vaines tentatives de pacification avec la politique extérieure pour éviter la guerre . Les tentatives de pacification d'Elisabeth Ière . En Angleterre : choix de la voie moyenne : prudence religieuse pour assurer la stabilité politique. Elisabeth Ière s'oppose à son gouvernement pour ne pas prendre des mesures trop radicales. [...]
[...] Par exemple : - En Irlande : volonté « d'angliciser » le territoire : apprentissage langue anglaise imposée aux gaéliques : politique de colonisation et de plantation : volonté hégémonique et non religieuse : désir d'étendre son pouvoir sur un plus vaste territoire avec comme prétexte le droit de mener la guerre à cause du non respect (par les gaéliques et les Old English) de l'Acte de Suprématie de 1559. - En Ecosse : La mise sur le trône de Jacques VI : moins une question religieuse que politique. [...]
[...] DM d'Histoire Sujet : La guerre dans les îles britanniques sous Elisabeth Ière. Etant reconnue comme « trop modérée » par son Parlement dans les premières années de son règne, Elisabeth Ière fait en effet le choix de la voie moyenne comme garante de la sécurité politique de l'Angleterre. Ainsi, la reine étant consciente de la faiblesse économique et militaire de son pays qui ne peut pas prétendre soutenir le royaume en cas de guerre, cette dernière s'efforce d'éviter tout conflit trop virulent voire armé qui pourrait pointer du doigt les failles de son régime. [...]
[...] Les moyens pacifiques n'étant pas assez efficaces pour imposer son ordre politique tout en assurant une vigilance quant à sa fébrilité économique et financière, il a bien fallu trouver un prétexte aux yeux de la population anglaise mais aussi du monde pour justifier cette conquête personnelle de pouvoir. Or, dans un contexte de conflit religieux sur le continent, et après les conséquences fédératrices de la Church en Angleterre, c'est sous le motif de l'anglicanisme qu'Elisabeth Ière a masqué ce qui n'était autre qu'une guerre d'hégémonie . Une guerre d'hégémonie . [...]
[...] Face à cette défiance de son autorité, Elisabeth fait assiéger le fort causant la mort de 600 Hommes. Changement radical donc d'une politique de pacification à un conflit sanglant lorsque le pouvoir de la reine est menacé. Elisabeth Ière privilégie son contrôle sur les îles britanniques aux relations extérieures qu'elle peut avoir sur le continent : image d'une guerre d'hégémonie menée seule et pour elle seule. Une fois la guerre déclarée, elle n'hésite pas à faire preuve de mesures radicales pour parvenir à ses fins. [...]
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