Guerre d'Espagne, PSUC Parti Socialiste Unifié de Catalogne, POUM Parti Ouvrier d'Unification Marxiste, Franco, Espagne, URSS, Miguel Primo de Rivera, France, Mussolini, CEDA Confédération Espagnole des Droites Autonomes, républicains, nationalistes, guerre civile, Frente Popular, Emilio Mola, Gonzalo Queipo, Llano, Maroc, camp nationaliste, Negrin, triple alliance, Mexique, Azana, Staline
Le sujet proposé à notre étude est la Guerre d'Espagne. Cette dernière qui s'étend du 17 juillet 1936 au 1er avril 1939 se déroula dans un pays de 500 003 km2, presque la France et fut l'un des événements majeurs du XXe siècle et plus particulièrement de l'Entre-deux-guerres de par ses conséquences idéologiques et géopolitiques sur les futurs belligérants du conflit mondial. Elle vit s'opposer deux camps, d'une part celui des Républicains, regroupant les mouvements de gauche espagnols allant des anarchistes aux socialistes modérés et d'autre part le camp des Nationalistes, formé des courants de droite du pays, tant monarchistes que fascisants.
[...] De plus, la résurgence de troubles civils et de violences au printemps 1936 après la victoire électorale du Frente Popular le 16 février face au Front National, fît de la Seconde République le moment de l'exacerbation de tous les conflits, entre centralistes et autonomistes, entre catholiques et anticléricaux, entre possédants et prolétaires. La lutte autour de la Constitution, la montée de l'agitation ouvrière et de l'anticléricalisme, les guerres coloniales et les tensions régionalistes, tous ces facteurs participent à une montée des tensions révolutionnaires d'un côté et nationalistes de l'autre. La guerre qui éclata fut donc la conséquence sur le long terme des malaises sociaux, économiques, culturels et politiques qui accablaient l'Espagne depuis 2 générations. [...]
[...] Charles Maurras répondait enfin à Mauriac, qui défendait la République dans ses articles, que l'Église était la seule Internationale. En parallèle de l'engagement des intellectuels, des volontaires de tous les pays répondirent aux appels de détresse de la République espagnole. Ces courageux volontaires furent nommés les Brigades Internationales dont le Komintern favorisa la création dès octobre 1936. Ces dernières, arrivées en Espagne en novembre 1936 après leur formation officielle par le gouvernement espagnol le 22 octobre 1936, et leur reconnaissance par Staline, regroupent des volontaires désireux de partir combattre les nationalistes pour défendre la République sœur espagnole. [...]
[...] Les nationalistes refusèrent d'ailleurs toutes les propositions de compromis et poursuivirent, après leur victoire, une répression incessante et de très grandes ampleurs. La guerre d'Espagne divisa et passionna les opinions publiques du monde entier. L'engagement de nombreux intellectuels et artistes auprès des combattants, en particulier dans les Brigades internationales, a contribué à lui faire acquérir très vite une dimension mythique qui perdure encore jusqu'à nos jours. La guerre a aussi entraîné d'importants mouvements de population, souvent décidés dans la précipitation et sans projet précis pour les personnes déplacées. [...]
[...] « Nous faisons la Révolution et nous faisons la guerre », disait Buenaventura Durutti, membre de la F.A.I et figure de l'anarchisme espagnol durant la guerre. En Aragon, en pays Valencien et en Catalogne sont mises en place des sociétés révolutionnaires avec leurs comités de salut public chargés de la sécurité, leurs brigades populaires et leurs tribunaux d'exception. Les clercs sont persécutés (environ sept mille d'entre eux seront tués au cours du conflit) et la société subit une sécularisation forcée par la fermeture des différents lieux de cultes ou des écoles confessionnelles. [...]
[...] Ces derniers se querellaient entre eux pour s'assurer le contrôle des comités et, dans les usines, les communistes pratiquaient l'intimidation. De plus les relations entre le Komintern et le P.O. U.M s'étaient profondément dégradées, ce dernier critiquant à raison la mauvaise volonté russe dans l'aide apportée à l'effort de guerre républicain. Le 3 mai 1937 à Barcelone, le chef de la police barcelonaise, le communiste Eusebio Rodriguez Salas, accompagné de 200 hommes, tentait de prendre de force le central téléphonique, qui était depuis le début de la guerre sous le contrôle de la C.N.T. [...]
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