Je vais tout d'abord débuter mon propos avec une citation, un extrait de l'ouvrage de François Furet, La Gauche et la Révolution au milieu du XIXème siècle et qui prend pour exemple, la Révolution Anglaise. Il dit, je cite « la Révolution Anglaise offre donc l'exemple de la mutation d'un contenu religieux en principes politiques, qui de ce fait, sont durables. » Et en effet, la Révolution Anglaise est particulièrement intéressante dans le fait qu'elle est basée sur des problèmes religieux mais aussi sociaux tout en invoquant des remèdes politiques.
Je débuterai mon développement en 1629, date du début de la personal rule de Charles Ier en Angleterre que nous détaillerons. Néanmoins, il est important de dégager les grandes lignes chronologiques et historiques antérieures afin de mieux assimiler les événements qui suivent.
[...] La pression fiscale ne permit pas non plus un véritable soutien de la population car il fallait financer la guerre extérieure contre les Provinces-Unies en 1652-1654, conflit d'autant plus coûteux qu'il se déroulait en mer. En plus, la guerre d'union des îles britanniques reprit. La New Model Army fut d'abord envoyée en Irlande en août 1649, où Cromwell massacra systématiquement les populations locales notamment à Drogheda (septembre 1649) et Wexford (octobre). L'armée anglaise gagna l'Ecosse qui fut occupée de manière plus ou moins modérée. En 1653, l'Ecosse, l'Irlande et l'Angleterre sont réunis grâce à l'Instrument of Government. [...]
[...] La guerre civile débuta, sans grand soutien populaire, en août 1642 à Nottingham. Le Parlement, de son côté, n'était pas non plus très uni, avec la composition de deux groupes, un peace group favorable aux dispositions précédentes et un war group, qui estimait qu'il fallait un contrôle plus rugueux des actions royales. La première grande bataille fut celle de Edgehill en octobre 1642 à proximité d'Oxford, ville royaliste. La cavalerie parlementaire, est très rapidement défaite par les Cavaliers royaux, composés de petits aristocrates terriens (gentry), mais son infanterie, les Têtes Rondes, sera beaucoup plus efficace face à celle du roi. [...]
[...] A sa mort le 3 septembre 1658, l'Angleterre ne dispose plus de repères. Son fils, Richard, choisi par Oliver Cromwell pour lui succéder n'avait pas sa carrure et sa légitimité et le pays traversa une nouvelle crise. Le protectorat héréditaire échoue alors, clôturant ainsi l'épisode cromwellien. Conclusion Comme on vient donc de le voir, l'épisode Cromwellien est marqué à la fois par des luttes de factions religieuses qui interviennent dans la sphère politique mais aussi par des actes politiques entraînant des réactions religieuses épidermiques. [...]
[...] Le même jour, le colonel Pride épura la Chambre des communes de 110 députés presbytériens avec le soutien de soldats, d'officiers et d'armes aux portes de l'assemblée qui empêchèrent les Presbytériens de rentrer autres, n'osèrent même pas s'y aventurer laissant le Parlement à une centaine de députés seulement. Ils constituent ainsi ce que l'on a appelé le Rump Parliament. Le procès débute le 21 janvier et le roi Charles prend la parole, presque de manière héroïque. Il refuse alors d'accepter la légitimité de ce procès et prononça ces mots : Je vous dis que l'Angleterre n'a jamais été un royaume électif; qu'elle est depuis près de mille ans un royaume héréditaire. Faites-moi connaître par quelle autorité légitime je suis ici et je vous répondrai. [...]
[...] On le voit, la situation est à ce moment très compliquée pour le roi. La révolution anglaise est sur le point de s'enclencher, surtout en raison de l'impossible conciliation entre le roi et le parlement. En effet, ce dernier va mettre à mal toutes les dispositions mises en place par le roi dans le cadre de son personal rule. Mais les partisans extrêmes parmi les parlementaires vont user de beaucoup de ruse déclenchant ainsi une véritable guerre civile en Angleterre. [...]
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