La période de la Renaissance au XVe siècle est intimement liée aux découvertes. La période de la fin du Moyen-Âge est très sombre (Guerre de 100 ans…) donc l'Europe ne semble pas propice à découvrir des terres nouvelles. De plus, les hommes sont persuadés que la Terre est plate et que si on s'y aventure trop à l'Est ou à l'Ouest, on peut tomber aux enfers. L'Amérique est donc pratiquement inconnue (sauf de quelques aventuriers basques, mais ils n'en parlent pas), l'Afrique demeure une terre mystérieuse et seule l'Asie est connue des Européens.
Or, les XVe et XVIe siècles se révèlent être les siècles d'entreprises changeant la vie de marins - et bientôt colons - européens : les siècles des Grandes Découvertes.
La fin du Moyen-Âge se caractérise par une dépression démographique, mais la population européenne se reprend au début de la Renaissance. De ce fait, le commerce reprend vie. Or, la population s'accroissant de façon exponentielle et devenant très nombreuse, les besoins en matières premières augmentent et l'offre devient supérieure à la demande : c'est la faim monétaire, l'économie manque de moyens d'échange.
En 1453, c'est la chute de Byzance : les Turcs arrivent d'Orient et l'envahissent (actuelle Turquie). C'était la partie orientale de l'Empire romain. Elle avait perduré après la chute de la partie occidentale due aux invasions barbares. Or, les Turcs-Ottomans sont musulmans. Ceux-ci sont convertis depuis peu et donc pris d'une ferveur religieuse très forte. Ils réfutent tous les chrétiens et bloquent la route des Indes. L'Europe occidentale ne peut donc plus se ravitailler à l'Est : il faut trouver d'autres chemins, d'où la nécessité de progrès techniques.
[...] Les manœuvres sont facilitées par le nouveau gouvernail d'Etambot. De plus, le problème du repérage est pallié par d'autres progrès : on établit les coordonnées en fixant la latitude avec les étoiles à l'aide de l'astrolabe et l'arbalète (ou sextant). Les Chinois inventent la boussole, puis elle est employée par les Arabes (magnétisme : problème lorsqu'on traverse l'équateur) Facteur erreur : Christophe Colomb à découvert l'Amérique avec des erreurs de calcul. S'il savait les réelles dimensions de la Terre, il ne serait peut-être pas parti ! [...]
[...] Toutefois, bien qu'il ait ouvert la route, Christophe Colomb meurt presque sans argent, écœuré et en croyant avoir découvert les Indes Ce n'est que quelques années plus tard que Amerigo Vespucci, en s'appuyant sur des manuscrits de Marco Polo, démontre que les Amériques ne sont pas les Indes. C'est pour cela qu'en 1533 un cartographe allemand donne le nom d'America au nouveau continent. Aussi, en 1494 par le Traité de Tordesillas, le Pape divise les découvertes en deux : le Nord est pour l'Espagne, tandis que le Sud est pour le Portugal. [...]
[...] Les voyages et découvertes A. Les pionniers portugais Le Portugal est un petit pays (le Finistère (fin de la terre)) et son gouvernement souhaite alors s'étendre vers l'Atlantique. Or, c'est l'Italie qui présente la place mieux adaptée, car elle possède un large accès à la mer, d'où la présence de grands marins italiens dans toute l'Europe, qui partent pour le compte du Portugal, de l'Espagne De nombreuses terres sont découvertes. En 1415, le Portugal conquiert le Maroc, en 1418, le portugais Henri le navigateur (avec Zarco) découvre l'Ile Madère, les iles Canaries et les Açores (Archipel dans l'Atlantique), en 1434 le Sud du Maroc et la Mauritanie (Cap de Bojador) par cabotage*, en 1457 des comptoirs sont ouverts en Gambie, au Sénégal, en Guinée, et on y instaure un commerce d'or et d'esclaves (coopération avec les rois d'Afrique). [...]
[...] Les Portugais financent ces voyages, ainsi que les imprimeurs allemands et les Catalans. Toutefois, sur les premières cartes (atlas catalan), seule la partie nord de l'Afrique est représentée (Maroc, Libye On utilise aussi de plus en plus les courants marins, qu'on représente grâce au compas (sens des courants et des vents) : on s'aperçoit ainsi que la droite (au sens géométrique) n'est pas toujours le chemin le plus court. E. Facteur religieux On assiste aussi à l'émergence de l'idée d'une vocation missionnaire des Occidentaux : il faut évangéliser les peuples découverts Ainsi, les franciscains s'embarquent pour les nouvelles terres. [...]
[...] Le Brésil est donc Portugais, ce qui est contraire au traité de Tordesillas. Toutefois, personne n'a encore prouvé que la Terre est ronde ! C'est Magellan par son tour du monde qui le prouve. C'est un portugais qui navigue pour le compte de l'Espagne. Il arrive au Cap Magellan (pointe de l'Amérique du Sud) et découvre les iles de la Polynésie. Magellan est ensuite tué lors de son voyage, mais son capitaine Elcano rentre au port au bout de 3 ans en passant par le Cap de Bonne Espérance. [...]
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