Noblesse française, royauté, François Ier, gouverner la noblesse, Bourbons, cour du royaume, guerres de religion, Henri IV, rébellion des nobles, Louis XIV, divertir la cour
Le roi issu d'un lignée royale est fortement lié à la noblesse française dont il est le suzerain, mais sur qui il doit s'appuyer pour affermir son pouvoir. Si la période du règne de François Ier marque un certain tournant dans la gestion de cette noblesse en France, la réaction de celle-ci peut poser des interrogations. Dans son histoire le noble semble au fond son propre roi dans son domaine. Ainsi, en quoi gouverner la noblesse est-ce la mettre sous la tutelle royale ?
[...] Il écarte les grands du pouvoir comme ses cousins et y place des personnes qualifiés comme Colbert. - Il fait arrêter le surintendant Nicolas Fouquet en septembre, pour montrer l'exemple de son autorité absolu. - Il installe en été la cour à Fontainebleau, il démarre son œuvre de domestication. L'art et les divertissements comme outil d'affermissement - Déjà en 1653 avec le ballet de la nuit au lendemain de la Fronde ou il apparait en soleil entouré des autres astres joués par les fils de la noblesse. [...]
[...] - La cour attire, car le roi est prodigue avec sa noblesse, en distribuant fortunes et faveurs à ses bons courtisans. Il faut se faire « bien voir » du roi pour attirer son œil bienfaiteur. Cette quête des faveurs semble nécessairement impliquer un rapport direct avec le roi, il faut passer par lui cela de plus en plus. - En plus d'être prodigue, la cour du roi attire : Mme de Lafayette, La princesse de Clèves « La magnificence et la galanterie n'ont jamais paru en France avec tant d'éclat que dans les dernières années du règne d'Henri second » Une noblesse toutefois divisée en différentes factions - L'époque des Valois voit s'affronter sur le devant de la scène trois grandes familles : les Montmorency, les Guises (princes étrangers de la maison de Lorraine), et les Bourbons (cousins du roi). [...]
[...] Mais la marche du temps et celle de l'État absolu ne sont qu'une même raison à la diminution de l'influence et du pouvoir de l'aristocratie française au profit de l'État royal incarné par la personne du roi faisant corps avec l'État. La cour sert d'instrument privilégié à cette mise sous tutelle progressive en attirant tout d'abord par des faveurs des rois Valois prodigue, puis en étant le centre politique et culturel d'une France absolutiste sous Louis XIV ou l'unique personne du roi importe. Mais la mort de celui-ci le 1er septembre 1715 semble marquer un certain relâchement dans la gestion de la noblesse par le régent Philippe d'Orléans favorable à ce qu'elle joue un rôle plus important. [...]
[...] - À partir de 1620, la rébellion est constante comme en 1632 avec celle de Montmorency. - Les nobles invoquent toujours la raison d'honneur pour se justifier. Si on se rebelle, c'est contre les mauvais conseillers, la régente et non contre la personne sacrée du roi. - C'est le cas de la Fronde des Princes de 1651 à 1652, menée par le grand Condé qui s'estime mal récompensé pour ses services à la couronne. Ces rébellions pourtant ne parviennent pas à leur fin - Malgré la turbulence des nobles et incessantes révoltes, le pouvoir monarchique en sort renforcé, notamment grâce à Richelieu et Mazarin, fervent défenseur de la politique absolutiste. [...]
[...] Gouverner la noblesse en France (1515-1715) Sous le règne de François Ier, la figure importante du connétable de Bourbon fait de l'ombre à la personne du roi. La mort de la femme de celui engage alors une lutte ouverte entre le connétable et la mère du roi, sur la question du considérable héritage bourbonnais que le roi et sa mère veulent intégrer au domaine royal. Une lutte gagnée par Louise de Savoie lorsque le connétable s'enfuit pour se mettre au service de l'empereur Charles Quint, abandonnant sa place de grand seigneur au sein du royaume. [...]
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